Mythe d'Osiris
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Mythe d'Osiris
par ddchampo Jeu 17 Oct - 7:04
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INTRODUCTION
Le mythe d'Osiris est l'histoire la plus élaborée et la plus influente de la mythologie égyptienne antique .
Il concerne l'assassinat du dieu Osiris , roi primitif d'Egypte , et ses conséquences.
L'assassin d'Osiris, son frère Seth , usurpe son trône.
Pendant ce temps, la femme d'Osiris, Isis, restaure le corps de son mari, lui permettant de concevoir son fils, Horus à titre posthume.
Le reste de l'histoire se concentre sur Horus, le produit de l'union d'Isis et d'Osiris, qui est d'abord un enfant vulnérable protégé par sa mère et qui devient ensuite le rival de Seth pour le trône.
Leur conflit souvent violent s'achève avec le triomphe d'Horus, qui restitue Maat (ordre cosmique et social) en Égypte après le règne injuste de Seth et achève le processus de résurrection d'Osiris.
Le mythe, avec son symbolisme complexe, fait partie intégrante des anciennes conceptions égyptiennes de la royauté et de la succession , du conflit entre ordre et désordre, et en particulier de la mort et de l'au- delà .
Il exprime également le caractère essentiel de chacune des quatre divinités en son centre, et de nombreux éléments de leur culte dans la religion égyptienne antique ont été dérivés du mythe.
Le mythe d'Osiris a atteint sa forme de base au 24ème siècle avant notre ère ou avant.
Beaucoup de ses éléments ont leur origine dans des idées religieuses, mais la lutte entre Horus et Seth peut avoir été partiellement inspirée par un conflit régional dans l’Égypte de la première dynastie ou de l’ Égypte préhistorique .
Les érudits ont essayé de discerner la nature exacte des événements qui ont donné lieu à l'histoire, mais ils ne sont pas parvenus à des conclusions définitives.
Des parties du mythe apparaissent dans une grande variété de textes égyptiens , allant des textes funéraires aux sorts, en passant par les sortilèges.
L'histoire est donc plus détaillée et plus cohérente que tout autre mythe antique égyptien.
Pourtant, aucune source égyptienne ne donne un récit complet du mythe, et les versions des sources varient considérablement.
Les écrits grecs et romains , en particulier sur Isis et Osiris de Plutarque , fournissent davantage d'informations mais ne reflètent pas toujours avec exactitude les croyances égyptiennes.
À travers ces écrits, le mythe d'Osiris a persisté après la perte de la connaissance de la plupart des anciennes croyances égyptiennes, et il est encore bien connu aujourd'hui.
INTRODUCTION
Le mythe d'Osiris est l'histoire la plus élaborée et la plus influente de la mythologie égyptienne antique .
Il concerne l'assassinat du dieu Osiris , roi primitif d'Egypte , et ses conséquences.
L'assassin d'Osiris, son frère Seth , usurpe son trône.
Pendant ce temps, la femme d'Osiris, Isis, restaure le corps de son mari, lui permettant de concevoir son fils, Horus à titre posthume.
Le reste de l'histoire se concentre sur Horus, le produit de l'union d'Isis et d'Osiris, qui est d'abord un enfant vulnérable protégé par sa mère et qui devient ensuite le rival de Seth pour le trône.
Leur conflit souvent violent s'achève avec le triomphe d'Horus, qui restitue Maat (ordre cosmique et social) en Égypte après le règne injuste de Seth et achève le processus de résurrection d'Osiris.
Le mythe, avec son symbolisme complexe, fait partie intégrante des anciennes conceptions égyptiennes de la royauté et de la succession , du conflit entre ordre et désordre, et en particulier de la mort et de l'au- delà .
Il exprime également le caractère essentiel de chacune des quatre divinités en son centre, et de nombreux éléments de leur culte dans la religion égyptienne antique ont été dérivés du mythe.
Le mythe d'Osiris a atteint sa forme de base au 24ème siècle avant notre ère ou avant.
Beaucoup de ses éléments ont leur origine dans des idées religieuses, mais la lutte entre Horus et Seth peut avoir été partiellement inspirée par un conflit régional dans l’Égypte de la première dynastie ou de l’ Égypte préhistorique .
Les érudits ont essayé de discerner la nature exacte des événements qui ont donné lieu à l'histoire, mais ils ne sont pas parvenus à des conclusions définitives.
Des parties du mythe apparaissent dans une grande variété de textes égyptiens , allant des textes funéraires aux sorts, en passant par les sortilèges.
L'histoire est donc plus détaillée et plus cohérente que tout autre mythe antique égyptien.
Pourtant, aucune source égyptienne ne donne un récit complet du mythe, et les versions des sources varient considérablement.
Les écrits grecs et romains , en particulier sur Isis et Osiris de Plutarque , fournissent davantage d'informations mais ne reflètent pas toujours avec exactitude les croyances égyptiennes.
À travers ces écrits, le mythe d'Osiris a persisté après la perte de la connaissance de la plupart des anciennes croyances égyptiennes, et il est encore bien connu aujourd'hui.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Jeu 17 Oct - 7:11
1 - Sources
Le Mythe d'Osiris, récit égyptien ancien, parle de l'influence profonde de la divinité dans la religion égyptienne antique et il était populaire parmi les gens ordinaires.
Une des raisons de cette popularité est son sens religieux principal, ce qui implique que toute personne décédée peut atteindre une vie après la mort agréable.
Une autre raison est que les personnages et leurs émotions rappellent davantage la vie de vraies personnes que celles de la plupart des mythes égyptiens, rendant ainsi l'histoire plus attrayante pour la population en général.
En particulier, le mythe exprime un "sens aigu de la loyauté et du dévouement envers la famille", comme l'a dit l'égyptologue J. Gwyn Griffiths , dans les relations entre Osiris, Isis et Horus.
Avec cet appel généralisé, le mythe apparaît dans des textes plus anciens que tout autre mythe et dans une gamme exceptionnellement large de styles littéraires égyptiens .
Ces sources fournissent également une quantité inhabituelle de détails.
Les mythes égyptiens antiques sont fragmentaires et vagues ; les métaphores religieuses contenues dans les mythes étaient plus importantes qu'une narration cohérente.
Chaque texte contenant un mythe, ou un fragment d’un mythe, peut l’adapter à ses objectifs particuliers, de sorte que des textes différents puissent contenir des versions contradictoires des événements.
Le mythe d'Osiris ayant été utilisé de différentes manières, les versions se contredisent souvent.
Néanmoins, les versions fragmentaires, prises ensemble, lui donnent une plus grande ressemblance avec une histoire cohérente que la plupart des mythes égyptiens.
Les plus anciennes mentions du mythe d'Osiris se trouvent dans les Textes des pyramides , les premiers textes funéraires égyptiens , qui sont apparus sur les murs des chambres funéraires dans des pyramides à la fin de la cinquième dynastie , au 24ème siècle avant notre ère.
Ces textes, constitués d'épisodes ou "d'énoncés" disparates, contiennent des idées supposées datées d'une époque encore plus ancienne.
Les textes concernent l'après-vie du roi enterré dans la pyramide, ils font donc fréquemment référence au mythe d'Osiris, qui est profondément impliqué dans la royauté et dans l'au-delà.
Des éléments majeurs de l'histoire, tels que la mort et la restauration d' Osiris et le conflit entre Horus et Seth , apparaissent dans les énoncés des Textes des pyramides .
Les textes funéraires écrits plus tard, tels que les textes Coffin du Moyen Empire (vers 2055-1650 av. J.-C.) et le Livre des Morts du Nouvel Empire (environ 1550-1070 avant notre ère), contiennent également des éléments de le mythe.
D'autres types de textes religieux témoignent du mythe, tels que deux textes du Moyen Empire : le Dramatic Ramesseum Papyrus et le Stela Ikhernofret .
Le papyrus décrit le couronnement de Senusret I , tandis que la stèle fait allusion aux événements de la fête annuelle de Khoiak.
Les rituels de ces deux fêtes reprennent des éléments du mythe d'Osiris.
Le récit égyptien antique le plus complet du mythe est le Grand Hymne à Osiris, une inscription de la 18 ème dynastie (v. 1550-1292 av. J.-C.) qui donne un aperçu général de toute l'histoire, mais comprend peu de détails.
Une autre source importante est la théologie memphite , un récit religieux qui comprend un récit de la mort d’Osiris ainsi que la résolution du différend entre Horus et Seth.
Ce récit associe la royauté que Osiris et Horus représentent à Ptah , la divinité créatrice de Memphis .
On pensait depuis longtemps que le texte remontait à l’ Ancien Empire (c. 2686-2181 av. J.-C.) et était considéré comme une source d’informations sur les débuts du développement du mythe.
Depuis les années 1970, les égyptologues ont cependant conclu que le texte datait du Nouvel Empire au plus tôt.
Les rituels en l'honneur d'Osiris sont une autre source d'information importante.
Certains de ces textes se retrouvent sur les murs de temples datant du Nouvel Empire, de l'ère ptolémaïque (323–30 avant notre ère) ou de l'époque romaine (de 30 avant notre ère au quatrième siècle de notre ère).
Certains de ces textes rituels tardifs, dans lesquels Isis et Nephthys déplorent la mort de leur frère, ont été adaptés en textes funéraires.
Dans ces textes, les demandes des déesses visaient à réveiller Osiris - et donc le défunt - à revivre.
Les sorts de guérison magiques, qui ont été utilisés par les Égyptiens de toutes les classes, sont à l'origine d'une partie importante du mythe, dans lequel Horus est empoisonné ou écœuré, et Isis le guérit.
Les sorts identifient une personne malade avec Horus afin qu’elle puisse bénéficier des efforts de la déesse.
Les sortilèges sont connus grâce à des copies de papyrus, qui servent d’instructions pour les rituels de guérison, et à un type spécialisé de stèle en pierre gravée appelée cippe .
Les personnes qui cherchaient à guérir versaient de l'eau sur ces cippes, un acte censé imprégner l'eau du pouvoir de guérison contenu dans le texte, puis la buvaient dans l'espoir de guérir leurs maux.
Le thème d'un enfant en danger protégé par la magie apparaît également sur les baguettes rituelles inscrites du Moyen Empire, qui ont été fabriquées des siècles avant les sorts de guérison plus détaillés qui relient spécifiquement ce thème au mythe d'Osiris.
Des épisodes de ce mythe ont également été consignés dans des écrits destinés au divertissement.
Parmi ces textes, citons « The Contendings of Horus and Seth », un récit humoristique de plusieurs épisodes de la lutte entre les deux divinités, qui remonte à la 20ème dynastie (v. 1190–1070 av. J.-C.).
Il caractérise de manière vivante les divinités impliquées ; Comme le dit l'égyptologue Donald B. Redford , "Horus apparaît comme un personnage physiquement faible mais intelligent, Seth comme un bouffon fort au renseignement limité, Re-Horakhty comme un juge boudeur et prévenu, et Osiris comme un avare articulé avec une langue acide.
" En dépit de sa nature atypique, "Contendings" inclut plusieurs des épisodes les plus anciens du conflit divin, et de nombreux événements apparaissent dans le même ordre que dans des récits beaucoup plus récents, ce qui suggère qu'une séquence d'événements traditionnelle se formait au moment où l'histoire a été écrite.
Les auteurs grecs et romains antiques, qui ont décrit la religion égyptienne à un stade avancé de son histoire, ont relaté une grande partie du mythe d'Osiris.
Hérodote , au Ve siècle avant notre ère, a mentionné des parties du mythe dans sa description de l’Égypte dans "The Histories" et, quatre siècles plus tard, Diodorus Siculus en a résumé le mythe dans "Bibliotheca historica" .
Au début du IIe siècle de notre ère, Plutarque écrivit le compte rendu antique le plus complet du mythe dans "On Isis and Osiris" , une analyse des croyances religieuses égyptiennes.
Le récit du mythe par Plutarque est la version que les écrits populaires modernes racontent le plus souvent.
Les écrits de ces auteurs classiques peuvent donner une vision déformée des croyances égyptiennes.
Par exemple, On Isis et Osiris comprend de nombreuses interprétations de la croyance égyptienne qui sont influencées par diverses philosophies grecques et son récit du mythe contient des parties sans parallèle connue dans la tradition égyptienne.
Griffiths a conclu que plusieurs éléments de ce récit étaient tirés de la mythologie grecque et que l'ensemble du travail ne reposait pas directement sur des sources égyptiennes.
D' autre part, son collègue John Baines affirme que les temples ont peut-être conservé des récits écrits de mythes, qui ont ensuite été perdus, et que Plutarque aurait pu s'appuyer sur de telles sources pour écrire son récit.
Le Mythe d'Osiris, récit égyptien ancien, parle de l'influence profonde de la divinité dans la religion égyptienne antique et il était populaire parmi les gens ordinaires.
Une des raisons de cette popularité est son sens religieux principal, ce qui implique que toute personne décédée peut atteindre une vie après la mort agréable.
Une autre raison est que les personnages et leurs émotions rappellent davantage la vie de vraies personnes que celles de la plupart des mythes égyptiens, rendant ainsi l'histoire plus attrayante pour la population en général.
En particulier, le mythe exprime un "sens aigu de la loyauté et du dévouement envers la famille", comme l'a dit l'égyptologue J. Gwyn Griffiths , dans les relations entre Osiris, Isis et Horus.
Avec cet appel généralisé, le mythe apparaît dans des textes plus anciens que tout autre mythe et dans une gamme exceptionnellement large de styles littéraires égyptiens .
Ces sources fournissent également une quantité inhabituelle de détails.
Les mythes égyptiens antiques sont fragmentaires et vagues ; les métaphores religieuses contenues dans les mythes étaient plus importantes qu'une narration cohérente.
Chaque texte contenant un mythe, ou un fragment d’un mythe, peut l’adapter à ses objectifs particuliers, de sorte que des textes différents puissent contenir des versions contradictoires des événements.
Le mythe d'Osiris ayant été utilisé de différentes manières, les versions se contredisent souvent.
Néanmoins, les versions fragmentaires, prises ensemble, lui donnent une plus grande ressemblance avec une histoire cohérente que la plupart des mythes égyptiens.
Les plus anciennes mentions du mythe d'Osiris se trouvent dans les Textes des pyramides , les premiers textes funéraires égyptiens , qui sont apparus sur les murs des chambres funéraires dans des pyramides à la fin de la cinquième dynastie , au 24ème siècle avant notre ère.
Ces textes, constitués d'épisodes ou "d'énoncés" disparates, contiennent des idées supposées datées d'une époque encore plus ancienne.
Les textes concernent l'après-vie du roi enterré dans la pyramide, ils font donc fréquemment référence au mythe d'Osiris, qui est profondément impliqué dans la royauté et dans l'au-delà.
Des éléments majeurs de l'histoire, tels que la mort et la restauration d' Osiris et le conflit entre Horus et Seth , apparaissent dans les énoncés des Textes des pyramides .
Les textes funéraires écrits plus tard, tels que les textes Coffin du Moyen Empire (vers 2055-1650 av. J.-C.) et le Livre des Morts du Nouvel Empire (environ 1550-1070 avant notre ère), contiennent également des éléments de le mythe.
D'autres types de textes religieux témoignent du mythe, tels que deux textes du Moyen Empire : le Dramatic Ramesseum Papyrus et le Stela Ikhernofret .
Le papyrus décrit le couronnement de Senusret I , tandis que la stèle fait allusion aux événements de la fête annuelle de Khoiak.
Les rituels de ces deux fêtes reprennent des éléments du mythe d'Osiris.
Le récit égyptien antique le plus complet du mythe est le Grand Hymne à Osiris, une inscription de la 18 ème dynastie (v. 1550-1292 av. J.-C.) qui donne un aperçu général de toute l'histoire, mais comprend peu de détails.
Une autre source importante est la théologie memphite , un récit religieux qui comprend un récit de la mort d’Osiris ainsi que la résolution du différend entre Horus et Seth.
Ce récit associe la royauté que Osiris et Horus représentent à Ptah , la divinité créatrice de Memphis .
On pensait depuis longtemps que le texte remontait à l’ Ancien Empire (c. 2686-2181 av. J.-C.) et était considéré comme une source d’informations sur les débuts du développement du mythe.
Depuis les années 1970, les égyptologues ont cependant conclu que le texte datait du Nouvel Empire au plus tôt.
Les rituels en l'honneur d'Osiris sont une autre source d'information importante.
Certains de ces textes se retrouvent sur les murs de temples datant du Nouvel Empire, de l'ère ptolémaïque (323–30 avant notre ère) ou de l'époque romaine (de 30 avant notre ère au quatrième siècle de notre ère).
Certains de ces textes rituels tardifs, dans lesquels Isis et Nephthys déplorent la mort de leur frère, ont été adaptés en textes funéraires.
Dans ces textes, les demandes des déesses visaient à réveiller Osiris - et donc le défunt - à revivre.
Les sorts de guérison magiques, qui ont été utilisés par les Égyptiens de toutes les classes, sont à l'origine d'une partie importante du mythe, dans lequel Horus est empoisonné ou écœuré, et Isis le guérit.
Les sorts identifient une personne malade avec Horus afin qu’elle puisse bénéficier des efforts de la déesse.
Les sortilèges sont connus grâce à des copies de papyrus, qui servent d’instructions pour les rituels de guérison, et à un type spécialisé de stèle en pierre gravée appelée cippe .
Les personnes qui cherchaient à guérir versaient de l'eau sur ces cippes, un acte censé imprégner l'eau du pouvoir de guérison contenu dans le texte, puis la buvaient dans l'espoir de guérir leurs maux.
Le thème d'un enfant en danger protégé par la magie apparaît également sur les baguettes rituelles inscrites du Moyen Empire, qui ont été fabriquées des siècles avant les sorts de guérison plus détaillés qui relient spécifiquement ce thème au mythe d'Osiris.
Des épisodes de ce mythe ont également été consignés dans des écrits destinés au divertissement.
Parmi ces textes, citons « The Contendings of Horus and Seth », un récit humoristique de plusieurs épisodes de la lutte entre les deux divinités, qui remonte à la 20ème dynastie (v. 1190–1070 av. J.-C.).
Il caractérise de manière vivante les divinités impliquées ; Comme le dit l'égyptologue Donald B. Redford , "Horus apparaît comme un personnage physiquement faible mais intelligent, Seth comme un bouffon fort au renseignement limité, Re-Horakhty comme un juge boudeur et prévenu, et Osiris comme un avare articulé avec une langue acide.
" En dépit de sa nature atypique, "Contendings" inclut plusieurs des épisodes les plus anciens du conflit divin, et de nombreux événements apparaissent dans le même ordre que dans des récits beaucoup plus récents, ce qui suggère qu'une séquence d'événements traditionnelle se formait au moment où l'histoire a été écrite.
Les auteurs grecs et romains antiques, qui ont décrit la religion égyptienne à un stade avancé de son histoire, ont relaté une grande partie du mythe d'Osiris.
Hérodote , au Ve siècle avant notre ère, a mentionné des parties du mythe dans sa description de l’Égypte dans "The Histories" et, quatre siècles plus tard, Diodorus Siculus en a résumé le mythe dans "Bibliotheca historica" .
Au début du IIe siècle de notre ère, Plutarque écrivit le compte rendu antique le plus complet du mythe dans "On Isis and Osiris" , une analyse des croyances religieuses égyptiennes.
Le récit du mythe par Plutarque est la version que les écrits populaires modernes racontent le plus souvent.
Les écrits de ces auteurs classiques peuvent donner une vision déformée des croyances égyptiennes.
Par exemple, On Isis et Osiris comprend de nombreuses interprétations de la croyance égyptienne qui sont influencées par diverses philosophies grecques et son récit du mythe contient des parties sans parallèle connue dans la tradition égyptienne.
Griffiths a conclu que plusieurs éléments de ce récit étaient tirés de la mythologie grecque et que l'ensemble du travail ne reposait pas directement sur des sources égyptiennes.
D' autre part, son collègue John Baines affirme que les temples ont peut-être conservé des récits écrits de mythes, qui ont ensuite été perdus, et que Plutarque aurait pu s'appuyer sur de telles sources pour écrire son récit.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 7:52
2 - Synopsis
2a - Mort et résurrection d'Osiris
Au début de l'histoire, Osiris dirige l'Egypte, ayant hérité de la royauté de ses ancêtres dans une lignée remontant au créateur du monde, Ra ou Atoum .
Sa reine est Isis , qui, avec Osiris et son meurtrier, Seth , est l'un des enfants du dieu de la terre, Geb, et de la déesse du ciel, Nout .
Peu d'informations sur le règne d'Osiris apparaissent dans des sources égyptiennes ; l'accent est mis sur sa mort et les événements qui suivent.
Osiris est lié au pouvoir vital, à la royauté juste et à la règle de Maat , ordre naturel idéal dont le maintien était un objectif fondamental de la culture égyptienne antique.
Seth est étroitement associé à la violence et au chaos.
Par conséquent, l’assassinat d’Osiris symbolise la lutte entre ordre et désordre et la perturbation de la vie par la mort.
Certaines versions du mythe fournissent la motivation de Seth pour tuer Osiris.
Selon un sort des Textes des pyramides , Seth se venge pour un coup de pied que lui a donné Osiris, alors que dans un texte de la fin de la période, le grief de Seth est qu'Osiris a eu des relations sexuelles avec Nephthys , épouse de Seth et quatrième enfant de Geb. et Nout.
Le meurtre lui-même est fréquemment mentionné, mais jamais clairement décrit.
Les Égyptiens croyaient que les mots écrits avaient le pouvoir d'affecter la réalité.
Ils ont donc évité d'écrire directement sur des événements profondément négatifs, tels que la mort d'Osiris.
Parfois, ils ont totalement nié sa mort, même si l'essentiel de ses traditions montre clairement qu'il a été assassiné.
Dans certains cas, les textes suggèrent que Seth prend la forme d'un animal sauvage, tel qu'un crocodile ou un taureau, pour tuer Osiris ; dans d'autres, cela implique que le cadavre d'Osiris soit jeté à l'eau ou qu'il soit noyé.
Cette dernière tradition est à l'origine de la croyance égyptienne selon laquelle les personnes qui s'étaient noyées dans le Nil étaient sacrées.
Même l'identité de la victime est changeante dans les textes, comme c'est parfois le dieu Haroeris, une forme plus ancienne d'Horus, qui est assassiné par Seth puis vengé par une autre forme d'Horus, qui est le fils de Haroeris par Isis.
À la fin du Nouvel Empire, une tradition s'était développée : Set avait coupé le corps d'Osiris en morceaux et les avait dispersés à travers l'Égypte.
Les centres de culte d'Osiris dans tout le pays ont affirmé que le cadavre, ou des fragments de celui-ci, avaient été retrouvés à proximité.
On peut dire que les parties démembrées comptent jusqu'à 42, chaque pièce étant assimilée à l'un des quarante-deux nomes , ou provinces, en Égypte.
Ainsi, le dieu de la royauté devient l'incarnation de son royaume.
La mort d'Osiris est suivie soit d'un interrègne, soit d'une période au cours de laquelle Seth assume la royauté.
Pendant ce temps, Isis cherche le corps de son mari avec l'aide de Nephthys.
Lorsqu'ils recherchent ou portent Osiris en deuil, les deux déesses sont souvent comparées à des faucons ou des cerfs-volants , peut-être parce que les cerfs-volants voyagent loin à la recherche de charognes, parce que les Égyptiens associaient leurs appels plaintifs à des cris de chagrin ou en raison de la connexion des déesses avec Horus, qui est souvent représenté comme un faucon.
Au Nouvel Empire, lorsque la mort et la résurrection d'Osiris ont été associés à l' inondation annuelle du Nil qui a fertilisé l'Égypte, les eaux du Nil ont été comparées aux larmes de deuil d'Isis et / ou aux fluides corporels d'Osiris. .
Osiris représentait ainsi le pouvoir divin source de vie présent dans les eaux du fleuve et dans les plantes qui poussaient après le déluge. [42]
Les déesses retrouvent et restaurent le corps d'Osiris, souvent avec l'aide d'autres divinités, notamment Thot , divinité reconnue pour ses pouvoirs magiques et guérisseurs, et Anubis , le dieu de l'embaumement et des rites funéraires .
Osiris devient la première momie et les efforts des dieux pour restaurer son corps constituent le fondement mythologique des pratiques d'embaumement égyptiennes, qui visaient à prévenir et à inverser le déclin qui a suivi la mort.
Cette partie de l'histoire est souvent prolongée par des épisodes dans lesquels Seth ou ses partisans tentent d'endommager le cadavre, et Isis et ses alliés doivent le protéger.
Une fois Osiris rétabli, Isis conçoit son fils et son héritier légitime, Horus.
Un sortilège ambigu dans les textes de Coffin peut indiquer qu'Isis est imprégnée par un éclair, alors que dans d'autres sources, Isis, toujours sous forme d'oiseau, insuffle une vive vitalité au corps d'Osiris et s'accouple avec lui.
La résurrection d'Osiris n'est apparemment pas permanente et, après ce moment de l'histoire, il n'est plus mentionné que comme le souverain de la Duat , le royaume lointain et mystérieux des morts.
Bien qu'il ne vive que dans la Duat, lui et la royauté qu'il défend vont, dans un sens, renaître dans son fils.
Le récit cohérent de Plutarque, qui traite principalement de cette partie du mythe, diffère à de nombreux égards des sources égyptiennes connues.
Seth - que Plutarque, utilisant des noms grecs pour de nombreuses divinités égyptiennes, désigne " Typhon " - s'engage contre Osiris avec soixante-douze complices indéterminés, ainsi qu'une reine de l'ancienne Éthiopie ( Nubie ).
Le coffret comprend un coffre élaboré qui convient parfaitement aux mesures exactes d’Osiris.
Ensuite, lors d’un banquet, il déclare qu’il remettra le coffre au destinataire.
Les invités, à leur tour, sont à l'intérieur du cercueil, mais aucun ne convient à l'intérieur à l'exception d'Osiris.
Lorsqu'il se couche dans le coffre, Seth et ses complices claquent le couvercle, le cachettent et le jettent dans le Nil.
Avec le corps d'Osiris à l'intérieur, le coffre flotte dans la mer et arrive à Byblos , où un arbre pousse autour.
Le roi de Byblos fait couper l'arbre et en fait un pilier pour son palais, toujours avec le coffre à l'intérieur.
Isis doit retirer le coffre de l'arbre pour pouvoir récupérer le corps de son mari.
Après avoir pris le coffre, elle quitte l’arbre à Byblos, où il devient un objet de culte pour les locaux.
Cet épisode, qui n'est pas connu de sources égyptiennes, fournit une explication étiologique d'un culte d'Isis et d'Osiris qui existait à Byblos au temps de Plutarque et peut-être dès le Nouvel Empire.
Plutarque déclare également que Seth vole et démembre le cadavre seulement après qu’Isis l’a récupéré.
Isis trouve ensuite et enterre chaque morceau du corps de son mari, à l'exception du pénis, qu'elle doit reconstruire avec magie, car l'original a été mangé par les poissons dans la rivière.
Selon Plutarque, c'est la raison pour laquelle les Égyptiens avaient un tabou contre la consommation de poisson.
Dans des récits égyptiens, cependant, le pénis d'Osiris est retrouvé intact et le seul parallèle étroit avec cette partie de l'histoire de Plutarque se trouve dans " Le conte de deux frères ", un conte folklorique du Nouvel Empire avec des similitudes avec le mythe d'Osiris.
Une dernière différence dans le récit de Plutarque est la naissance d'Horus.
La forme d'Horus qui venge son père a été conçue et est née avant la mort d'Osiris.
C'est un deuxième enfant prématuré et faible, Harpocrates , qui est né de l'union posthume d'Osiris avec Isis.
Ici, deux des formes distinctes d'Horus qui existent dans la tradition égyptienne se sont vu attribuer des positions distinctes dans la version du mythe de Plutarque.
2a - Mort et résurrection d'Osiris
Au début de l'histoire, Osiris dirige l'Egypte, ayant hérité de la royauté de ses ancêtres dans une lignée remontant au créateur du monde, Ra ou Atoum .
Sa reine est Isis , qui, avec Osiris et son meurtrier, Seth , est l'un des enfants du dieu de la terre, Geb, et de la déesse du ciel, Nout .
Peu d'informations sur le règne d'Osiris apparaissent dans des sources égyptiennes ; l'accent est mis sur sa mort et les événements qui suivent.
Osiris est lié au pouvoir vital, à la royauté juste et à la règle de Maat , ordre naturel idéal dont le maintien était un objectif fondamental de la culture égyptienne antique.
Seth est étroitement associé à la violence et au chaos.
Par conséquent, l’assassinat d’Osiris symbolise la lutte entre ordre et désordre et la perturbation de la vie par la mort.
Certaines versions du mythe fournissent la motivation de Seth pour tuer Osiris.
Selon un sort des Textes des pyramides , Seth se venge pour un coup de pied que lui a donné Osiris, alors que dans un texte de la fin de la période, le grief de Seth est qu'Osiris a eu des relations sexuelles avec Nephthys , épouse de Seth et quatrième enfant de Geb. et Nout.
Le meurtre lui-même est fréquemment mentionné, mais jamais clairement décrit.
Les Égyptiens croyaient que les mots écrits avaient le pouvoir d'affecter la réalité.
Ils ont donc évité d'écrire directement sur des événements profondément négatifs, tels que la mort d'Osiris.
Parfois, ils ont totalement nié sa mort, même si l'essentiel de ses traditions montre clairement qu'il a été assassiné.
Dans certains cas, les textes suggèrent que Seth prend la forme d'un animal sauvage, tel qu'un crocodile ou un taureau, pour tuer Osiris ; dans d'autres, cela implique que le cadavre d'Osiris soit jeté à l'eau ou qu'il soit noyé.
Cette dernière tradition est à l'origine de la croyance égyptienne selon laquelle les personnes qui s'étaient noyées dans le Nil étaient sacrées.
Même l'identité de la victime est changeante dans les textes, comme c'est parfois le dieu Haroeris, une forme plus ancienne d'Horus, qui est assassiné par Seth puis vengé par une autre forme d'Horus, qui est le fils de Haroeris par Isis.
À la fin du Nouvel Empire, une tradition s'était développée : Set avait coupé le corps d'Osiris en morceaux et les avait dispersés à travers l'Égypte.
Les centres de culte d'Osiris dans tout le pays ont affirmé que le cadavre, ou des fragments de celui-ci, avaient été retrouvés à proximité.
On peut dire que les parties démembrées comptent jusqu'à 42, chaque pièce étant assimilée à l'un des quarante-deux nomes , ou provinces, en Égypte.
Ainsi, le dieu de la royauté devient l'incarnation de son royaume.
La mort d'Osiris est suivie soit d'un interrègne, soit d'une période au cours de laquelle Seth assume la royauté.
Pendant ce temps, Isis cherche le corps de son mari avec l'aide de Nephthys.
Lorsqu'ils recherchent ou portent Osiris en deuil, les deux déesses sont souvent comparées à des faucons ou des cerfs-volants , peut-être parce que les cerfs-volants voyagent loin à la recherche de charognes, parce que les Égyptiens associaient leurs appels plaintifs à des cris de chagrin ou en raison de la connexion des déesses avec Horus, qui est souvent représenté comme un faucon.
Au Nouvel Empire, lorsque la mort et la résurrection d'Osiris ont été associés à l' inondation annuelle du Nil qui a fertilisé l'Égypte, les eaux du Nil ont été comparées aux larmes de deuil d'Isis et / ou aux fluides corporels d'Osiris. .
Osiris représentait ainsi le pouvoir divin source de vie présent dans les eaux du fleuve et dans les plantes qui poussaient après le déluge. [42]
Les déesses retrouvent et restaurent le corps d'Osiris, souvent avec l'aide d'autres divinités, notamment Thot , divinité reconnue pour ses pouvoirs magiques et guérisseurs, et Anubis , le dieu de l'embaumement et des rites funéraires .
Osiris devient la première momie et les efforts des dieux pour restaurer son corps constituent le fondement mythologique des pratiques d'embaumement égyptiennes, qui visaient à prévenir et à inverser le déclin qui a suivi la mort.
Cette partie de l'histoire est souvent prolongée par des épisodes dans lesquels Seth ou ses partisans tentent d'endommager le cadavre, et Isis et ses alliés doivent le protéger.
Une fois Osiris rétabli, Isis conçoit son fils et son héritier légitime, Horus.
Un sortilège ambigu dans les textes de Coffin peut indiquer qu'Isis est imprégnée par un éclair, alors que dans d'autres sources, Isis, toujours sous forme d'oiseau, insuffle une vive vitalité au corps d'Osiris et s'accouple avec lui.
La résurrection d'Osiris n'est apparemment pas permanente et, après ce moment de l'histoire, il n'est plus mentionné que comme le souverain de la Duat , le royaume lointain et mystérieux des morts.
Bien qu'il ne vive que dans la Duat, lui et la royauté qu'il défend vont, dans un sens, renaître dans son fils.
Le récit cohérent de Plutarque, qui traite principalement de cette partie du mythe, diffère à de nombreux égards des sources égyptiennes connues.
Seth - que Plutarque, utilisant des noms grecs pour de nombreuses divinités égyptiennes, désigne " Typhon " - s'engage contre Osiris avec soixante-douze complices indéterminés, ainsi qu'une reine de l'ancienne Éthiopie ( Nubie ).
Le coffret comprend un coffre élaboré qui convient parfaitement aux mesures exactes d’Osiris.
Ensuite, lors d’un banquet, il déclare qu’il remettra le coffre au destinataire.
Les invités, à leur tour, sont à l'intérieur du cercueil, mais aucun ne convient à l'intérieur à l'exception d'Osiris.
Lorsqu'il se couche dans le coffre, Seth et ses complices claquent le couvercle, le cachettent et le jettent dans le Nil.
Avec le corps d'Osiris à l'intérieur, le coffre flotte dans la mer et arrive à Byblos , où un arbre pousse autour.
Le roi de Byblos fait couper l'arbre et en fait un pilier pour son palais, toujours avec le coffre à l'intérieur.
Isis doit retirer le coffre de l'arbre pour pouvoir récupérer le corps de son mari.
Après avoir pris le coffre, elle quitte l’arbre à Byblos, où il devient un objet de culte pour les locaux.
Cet épisode, qui n'est pas connu de sources égyptiennes, fournit une explication étiologique d'un culte d'Isis et d'Osiris qui existait à Byblos au temps de Plutarque et peut-être dès le Nouvel Empire.
Plutarque déclare également que Seth vole et démembre le cadavre seulement après qu’Isis l’a récupéré.
Isis trouve ensuite et enterre chaque morceau du corps de son mari, à l'exception du pénis, qu'elle doit reconstruire avec magie, car l'original a été mangé par les poissons dans la rivière.
Selon Plutarque, c'est la raison pour laquelle les Égyptiens avaient un tabou contre la consommation de poisson.
Dans des récits égyptiens, cependant, le pénis d'Osiris est retrouvé intact et le seul parallèle étroit avec cette partie de l'histoire de Plutarque se trouve dans " Le conte de deux frères ", un conte folklorique du Nouvel Empire avec des similitudes avec le mythe d'Osiris.
Une dernière différence dans le récit de Plutarque est la naissance d'Horus.
La forme d'Horus qui venge son père a été conçue et est née avant la mort d'Osiris.
C'est un deuxième enfant prématuré et faible, Harpocrates , qui est né de l'union posthume d'Osiris avec Isis.
Ici, deux des formes distinctes d'Horus qui existent dans la tradition égyptienne se sont vu attribuer des positions distinctes dans la version du mythe de Plutarque.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 8:33
2b - Naissance et enfance d'Horus
Selon des récits égyptiens, la femme enceinte Isis se cache de Seth, pour qui le fœtus est une menace, dans un fourré de papyrus dans le delta du Nil .
Cet endroit s'appelle Akh-bity , ce qui signifie "fourré de papyrus du roi de Basse-Égypte " en égyptien .
Les écrivains grecs appellent cet endroit Khemmis et indiquent qu'il se trouve près de la ville de Buto, mais dans le mythe, l'emplacement physique est moins important que sa nature en tant que lieu emblématique d'isolement et de sécurité.
Le statut particulier du fourré est indiqué par sa représentation fréquente dans l'art égyptien ; pour la plupart des événements de la mythologie égyptienne, la toile de fond est peu décrite ou illustrée.
Dans ce bosquet, Isis donne naissance à Horus et l'élève.
On l'appelle aussi le "nid d'Horus".
L'image d'Isis qui allaite son enfant est un motif très courant dans l'art égyptien .
Il existe des textes dans lesquels Isis voyage dans le monde entier.
Elle se déplace parmi des humains ordinaires qui ne connaissent pas son identité et elle fait même appel à ces personnes pour les aider.
C'est une autre circonstance inhabituelle, car dans le mythe égyptien, les dieux et les humains sont normalement séparés.
Comme dans la première phase du mythe, elle bénéficie souvent de l'aide d'autres divinités, qui protègent son fils en son absence.
Selon un sort magique, sept divinités mineures du scorpion voyagent avec et gardent Isis alors qu'elle cherche de l'aide pour Horus.
Ils se vengent même d'une femme riche qui a refusé d'aider Isis en piquant le fils de la femme, obligeant ainsi Isis à soigner l'enfant irréprochable.
Cette histoire transmet un message moral selon lequel les pauvres peuvent être plus vertueux que les riches et illustre la nature juste et compatissante d'Isis.
Dans cette phase du mythe, Horus est un enfant vulnérable en proie aux dangers.
Les textes magiques qui utilisent l'enfance d'Horus comme base de leurs sorts de guérison lui donnent des maux différents, des piqûres de scorpion aux simples maux d'estomac, adaptant la tradition à la maladie que chaque sortilège devait traiter.
Le plus souvent, l'enfant dieu a été mordu par un serpent, reflétant la peur des Égyptiens de la morsure de serpent et du poison qui en résulte.
Certains textes indiquent que ces créatures hostiles sont des agents de Seth.
Isis peut utiliser ses propres pouvoirs magiques pour sauver son enfant ou plaider ou menacer des divinités telles que Ra ou Geb, afin qu'elles le guérissent.
Comme elle est l' archétype de la pleureuse dans la première partie de l'histoire, elle est donc la mère dévouée idéale durant son enfance.
À travers les textes de guérison magiques, ses efforts pour soigner son fils sont étendus pour guérir n'importe quel patient.
Selon des récits égyptiens, la femme enceinte Isis se cache de Seth, pour qui le fœtus est une menace, dans un fourré de papyrus dans le delta du Nil .
Cet endroit s'appelle Akh-bity , ce qui signifie "fourré de papyrus du roi de Basse-Égypte " en égyptien .
Les écrivains grecs appellent cet endroit Khemmis et indiquent qu'il se trouve près de la ville de Buto, mais dans le mythe, l'emplacement physique est moins important que sa nature en tant que lieu emblématique d'isolement et de sécurité.
Le statut particulier du fourré est indiqué par sa représentation fréquente dans l'art égyptien ; pour la plupart des événements de la mythologie égyptienne, la toile de fond est peu décrite ou illustrée.
Dans ce bosquet, Isis donne naissance à Horus et l'élève.
On l'appelle aussi le "nid d'Horus".
L'image d'Isis qui allaite son enfant est un motif très courant dans l'art égyptien .
Il existe des textes dans lesquels Isis voyage dans le monde entier.
Elle se déplace parmi des humains ordinaires qui ne connaissent pas son identité et elle fait même appel à ces personnes pour les aider.
C'est une autre circonstance inhabituelle, car dans le mythe égyptien, les dieux et les humains sont normalement séparés.
Comme dans la première phase du mythe, elle bénéficie souvent de l'aide d'autres divinités, qui protègent son fils en son absence.
Selon un sort magique, sept divinités mineures du scorpion voyagent avec et gardent Isis alors qu'elle cherche de l'aide pour Horus.
Ils se vengent même d'une femme riche qui a refusé d'aider Isis en piquant le fils de la femme, obligeant ainsi Isis à soigner l'enfant irréprochable.
Cette histoire transmet un message moral selon lequel les pauvres peuvent être plus vertueux que les riches et illustre la nature juste et compatissante d'Isis.
Dans cette phase du mythe, Horus est un enfant vulnérable en proie aux dangers.
Les textes magiques qui utilisent l'enfance d'Horus comme base de leurs sorts de guérison lui donnent des maux différents, des piqûres de scorpion aux simples maux d'estomac, adaptant la tradition à la maladie que chaque sortilège devait traiter.
Le plus souvent, l'enfant dieu a été mordu par un serpent, reflétant la peur des Égyptiens de la morsure de serpent et du poison qui en résulte.
Certains textes indiquent que ces créatures hostiles sont des agents de Seth.
Isis peut utiliser ses propres pouvoirs magiques pour sauver son enfant ou plaider ou menacer des divinités telles que Ra ou Geb, afin qu'elles le guérissent.
Comme elle est l' archétype de la pleureuse dans la première partie de l'histoire, elle est donc la mère dévouée idéale durant son enfance.
À travers les textes de guérison magiques, ses efforts pour soigner son fils sont étendus pour guérir n'importe quel patient.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 8:41
2c - Conflit d'Horus et de Seth
La prochaine phase du mythe commence lorsque les Horus adulte défie Seth pour le trône d'Égypte.
La lutte qui les oppose est souvent violente, mais est également décrite comme un jugement juridique devant l’ Enneade , un groupe rassemblant de divinités égyptiennes, qui décide qui héritera de la royauté.
Le juge dans ce procès peut être Geb, qui, en tant que père d’Osiris et de Seth, a tenu le trône avant eux, ou bien les dieux créateurs Ra ou Atum, les créateurs de la royauté.
D'autres divinités jouent également un rôle important : Thot joue souvent le rôle de conciliateur dans le conflit ou d'assistant du juge divin, et dans "Contendings", Isis utilise son pouvoir rusé et magique pour aider son fils.
La rivalité entre Horus et Seth est décrite de deux manières différentes.
Les deux perspectives apparaissent dès les Textes des pyramides , la source la plus ancienne du mythe.
Dans certains épisodes de ces textes, Horus est le fils d'Osiris et le neveu de Seth, et l'assassinat d'Osiris est le principal moteur du conflit.
L'autre tradition décrit Horus et Seth comme des frères.
Cette incongruité persiste dans de nombreuses sources ultérieures, où les deux dieux peuvent être appelés frères ou oncle et neveu à différents endroits du même texte.
La lutte divine comporte de nombreux épisodes.
"Contingings" décrit les deux dieux faisant appel à diverses divinités pour arbitrer le conflit et se disputant différents types de compétitions, telles que des courses en bateau ou des affrontements sous la forme d'hippopotames, afin de déterminer le vainqueur.
Dans ce récit, Horus défait à plusieurs reprises Seth et est soutenu par la plupart des autres divinités.
Pourtant, le différend dure depuis 80 ans, en grande partie parce que le juge, le dieu créateur, favorise Seth.
Dans les textes rituels tardifs, le conflit est décrit comme une grande bataille impliquant les adeptes rassemblés des disciples.
La lutte pour le royaume divin s'étend au-delà des deux combattants.
À un moment donné, Isis tente de harponner Seth alors qu'il est aux prises avec son fils, mais elle frappe Horus à la place, et il lui coupe alors la tête avec fureur.
Thot remplace la tête d'Isis par celle d'une vache ; l'histoire donne une origine mythique à la coiffe en corne de vache qu'Isis porte habituellement.
Dans un épisode clé du conflit, Seth abuse sexuellement d'Horus.
La violation de Seth vise en partie à dégrader son rival, mais elle implique également un désir homosexuel, conformément à l’une des caractéristiques principales de Seth, sa sexualité percutante et aveugle.
Dans le récit le plus ancien de cet épisode, dans un papyrus fragmenté du Moyen Empire, la rencontre sexuelle commence lorsque Seth demande à avoir des relations sexuelles avec Horus, qui accepte à la condition que Seth lui donne un peu de sa force.
La rencontre met Horus en danger, car dans la tradition égyptienne, le sperme est une substance puissante et dangereuse, proche du poison.
Selon certains textes, le sperme de Seth pénètre dans le corps de Horus et le rend malade, mais dans "Contendings", Horus contrarie Seth en attrapant le sperme de Seth dans ses mains.
Isis se venge en mettant le sperme d'Horus sur des feuilles de laitue mangées par Seth.
La défaite de Seth devient apparente lorsque ce sperme apparaît sur son front sous la forme d'un disque en or.
Il a été imprégné de la semence de son rival et "donne naissance" au disque.
Dans "Contendings", Thot prend le disque et le place sur sa propre tête ; d'autres comptes impliquent que Thot lui-même a été produit par cette naissance anormale.
Un autre épisode important concerne les mutilations que les combattants s'infligent mutuellement : Horus blesse ou vole les testicules de Seth, alors Seth endommage ou déchire l'un des yeux d'Horus, voire les deux.
Parfois, l'œil est déchiré en morceaux.
La mutilation de Seth signifie une perte de virilité et de force.
L'élimination de l'œil d'Horus est encore plus importante, car cet œil volé représente une grande variété de concepts de la religion égyptienne.
L'un des rôles principaux d'Horus est celui de divinité céleste, et c'est pour cette raison que son œil droit était le soleil et que son œil gauche était la lune.
Le vol ou la destruction de l’Œil d’Horus est donc assimilé à l’obscurcissement de la lune au cours de son cycle de phases ou lors d’ éclipses .
Horus peut reprendre son œil perdu ou d'autres divinités, notamment Isis, Thoth et Hathor peuvent le récupérer ou le guérir.
L'égyptologue Herman te Velde soutient que la tradition au sujet des testicules perdus est une variation tardive de la perte de sperme de Seth par Horus, et que le disque en forme de lune qui émerge de la tête de Seth après son imprégnation est l'Œil d'Horus.
Si tel était le cas, les épisodes de mutilation et d’abus sexuels formeraient une seule histoire dans laquelle Seth assaillait Horus et lui perdait son sperme, Horus se vengerait et l’imprégnerait, et Seth entre en possession de l’Œil d’Horus quand il apparaît sur sa tête.
Parce que Thot est une divinité lunaire en plus de ses autres fonctions, il serait logique, selon Velde, que Thot se présente sous la forme de l’Œil et joue le rôle de médiateur entre les divinités en conflit.
Dans tous les cas, la restauration de la totalité de l’Œil d’Horus représente le retour de la lune à sa pleine luminosité, le retour de la royauté à Horus et de nombreux autres aspects de la Maat .
Parfois, la restauration de l'œil d'Horus est accompagnée de la restauration des testicules de Seth, de sorte que les deux dieux se rapprochent l'un de l'autre à la fin de leur inimitié.
La prochaine phase du mythe commence lorsque les Horus adulte défie Seth pour le trône d'Égypte.
La lutte qui les oppose est souvent violente, mais est également décrite comme un jugement juridique devant l’ Enneade , un groupe rassemblant de divinités égyptiennes, qui décide qui héritera de la royauté.
Le juge dans ce procès peut être Geb, qui, en tant que père d’Osiris et de Seth, a tenu le trône avant eux, ou bien les dieux créateurs Ra ou Atum, les créateurs de la royauté.
D'autres divinités jouent également un rôle important : Thot joue souvent le rôle de conciliateur dans le conflit ou d'assistant du juge divin, et dans "Contendings", Isis utilise son pouvoir rusé et magique pour aider son fils.
La rivalité entre Horus et Seth est décrite de deux manières différentes.
Les deux perspectives apparaissent dès les Textes des pyramides , la source la plus ancienne du mythe.
Dans certains épisodes de ces textes, Horus est le fils d'Osiris et le neveu de Seth, et l'assassinat d'Osiris est le principal moteur du conflit.
L'autre tradition décrit Horus et Seth comme des frères.
Cette incongruité persiste dans de nombreuses sources ultérieures, où les deux dieux peuvent être appelés frères ou oncle et neveu à différents endroits du même texte.
La lutte divine comporte de nombreux épisodes.
"Contingings" décrit les deux dieux faisant appel à diverses divinités pour arbitrer le conflit et se disputant différents types de compétitions, telles que des courses en bateau ou des affrontements sous la forme d'hippopotames, afin de déterminer le vainqueur.
Dans ce récit, Horus défait à plusieurs reprises Seth et est soutenu par la plupart des autres divinités.
Pourtant, le différend dure depuis 80 ans, en grande partie parce que le juge, le dieu créateur, favorise Seth.
Dans les textes rituels tardifs, le conflit est décrit comme une grande bataille impliquant les adeptes rassemblés des disciples.
La lutte pour le royaume divin s'étend au-delà des deux combattants.
À un moment donné, Isis tente de harponner Seth alors qu'il est aux prises avec son fils, mais elle frappe Horus à la place, et il lui coupe alors la tête avec fureur.
Thot remplace la tête d'Isis par celle d'une vache ; l'histoire donne une origine mythique à la coiffe en corne de vache qu'Isis porte habituellement.
Dans un épisode clé du conflit, Seth abuse sexuellement d'Horus.
La violation de Seth vise en partie à dégrader son rival, mais elle implique également un désir homosexuel, conformément à l’une des caractéristiques principales de Seth, sa sexualité percutante et aveugle.
Dans le récit le plus ancien de cet épisode, dans un papyrus fragmenté du Moyen Empire, la rencontre sexuelle commence lorsque Seth demande à avoir des relations sexuelles avec Horus, qui accepte à la condition que Seth lui donne un peu de sa force.
La rencontre met Horus en danger, car dans la tradition égyptienne, le sperme est une substance puissante et dangereuse, proche du poison.
Selon certains textes, le sperme de Seth pénètre dans le corps de Horus et le rend malade, mais dans "Contendings", Horus contrarie Seth en attrapant le sperme de Seth dans ses mains.
Isis se venge en mettant le sperme d'Horus sur des feuilles de laitue mangées par Seth.
La défaite de Seth devient apparente lorsque ce sperme apparaît sur son front sous la forme d'un disque en or.
Il a été imprégné de la semence de son rival et "donne naissance" au disque.
Dans "Contendings", Thot prend le disque et le place sur sa propre tête ; d'autres comptes impliquent que Thot lui-même a été produit par cette naissance anormale.
Un autre épisode important concerne les mutilations que les combattants s'infligent mutuellement : Horus blesse ou vole les testicules de Seth, alors Seth endommage ou déchire l'un des yeux d'Horus, voire les deux.
Parfois, l'œil est déchiré en morceaux.
La mutilation de Seth signifie une perte de virilité et de force.
L'élimination de l'œil d'Horus est encore plus importante, car cet œil volé représente une grande variété de concepts de la religion égyptienne.
L'un des rôles principaux d'Horus est celui de divinité céleste, et c'est pour cette raison que son œil droit était le soleil et que son œil gauche était la lune.
Le vol ou la destruction de l’Œil d’Horus est donc assimilé à l’obscurcissement de la lune au cours de son cycle de phases ou lors d’ éclipses .
Horus peut reprendre son œil perdu ou d'autres divinités, notamment Isis, Thoth et Hathor peuvent le récupérer ou le guérir.
L'égyptologue Herman te Velde soutient que la tradition au sujet des testicules perdus est une variation tardive de la perte de sperme de Seth par Horus, et que le disque en forme de lune qui émerge de la tête de Seth après son imprégnation est l'Œil d'Horus.
Si tel était le cas, les épisodes de mutilation et d’abus sexuels formeraient une seule histoire dans laquelle Seth assaillait Horus et lui perdait son sperme, Horus se vengerait et l’imprégnerait, et Seth entre en possession de l’Œil d’Horus quand il apparaît sur sa tête.
Parce que Thot est une divinité lunaire en plus de ses autres fonctions, il serait logique, selon Velde, que Thot se présente sous la forme de l’Œil et joue le rôle de médiateur entre les divinités en conflit.
Dans tous les cas, la restauration de la totalité de l’Œil d’Horus représente le retour de la lune à sa pleine luminosité, le retour de la royauté à Horus et de nombreux autres aspects de la Maat .
Parfois, la restauration de l'œil d'Horus est accompagnée de la restauration des testicules de Seth, de sorte que les deux dieux se rapprochent l'un de l'autre à la fin de leur inimitié.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 12:06
2d - Résolution
Comme dans tant d'autres parties du mythe, la résolution est complexe et variée.
Souvent, Horus et Seth se partagent le royaume.
Cette division peut être assimilée à l'une des nombreuses dualités fondamentales que les Égyptiens ont vues dans leur monde.
Horus peut recevoir les terres fertiles autour du Nil, le noyau de la civilisation égyptienne, auquel cas Seth prend le désert stérile ou les terres étrangères qui lui sont associées ; Horus peut gouverner la terre pendant que Seth habite dans le ciel ; et chaque dieu peut prendre l'une des deux moitiés traditionnelles du pays, la Haute et la Basse Égypte , auquel cas l'un ou l'autre dieu peut être lié à l'une ou l'autre région.
Pourtant, dans la théologie memphite, Geb, en tant que juge, répartit d'abord le royaume entre les demandeurs, puis se renverse, accordant le contrôle exclusif à Horus.
Dans cette union pacifique, Horus et Seth sont réconciliés et les dualités qu’ils représentent ont été résolus en un tout uni.
Grâce à cette résolution, l'ordre est rétabli après le conflit tumultueux.
Une vue différente de la fin du mythe se concentre sur le seul triomphe d'Horus.
Dans cette version, Seth n'est pas réconcilié avec son rival mais complètement vaincu, et il est parfois exilé d'Égypte ou même détruit.
Sa défaite et son humiliation sont plus prononcées dans des sources de périodes ultérieures de l'histoire égyptienne, où il était de plus en plus assimilé au désordre et au mal, et où les Egyptiens ne le voyaient plus comme une partie intégrante de l'ordre naturel.
Avec une grande fête parmi les dieux, Horus prend le trône et l’Égypte a enfin un roi légitime.
La décision divine selon laquelle Seth se trompe corrige l'injustice créée par le meurtre d'Osiris et achève le processus de restauration après la mort.
Parfois, Seth fait porter le corps d'Osiris à sa tombe dans le cadre de sa punition.
Le nouveau roi pratique des rites funéraires pour son père et lui offre des offrandes de nourriture, notamment l'Œil de Horus, qui, dans ce cas, représente la vie et l'abondance.
Selon certaines sources, ce n’est que par ces actes que Osiris pourra être pleinement animé au-delà de l’au-delà et prendre sa place en tant que roi des morts, à l'instar du rôle de son fils en tant que roi des vivants.
Par la suite, Osiris est profondément impliqué dans les cycles naturels de mort et de renouveau, tels que la croissance annuelle des cultures, parallèlement à sa propre résurrection.
Comme dans tant d'autres parties du mythe, la résolution est complexe et variée.
Souvent, Horus et Seth se partagent le royaume.
Cette division peut être assimilée à l'une des nombreuses dualités fondamentales que les Égyptiens ont vues dans leur monde.
Horus peut recevoir les terres fertiles autour du Nil, le noyau de la civilisation égyptienne, auquel cas Seth prend le désert stérile ou les terres étrangères qui lui sont associées ; Horus peut gouverner la terre pendant que Seth habite dans le ciel ; et chaque dieu peut prendre l'une des deux moitiés traditionnelles du pays, la Haute et la Basse Égypte , auquel cas l'un ou l'autre dieu peut être lié à l'une ou l'autre région.
Pourtant, dans la théologie memphite, Geb, en tant que juge, répartit d'abord le royaume entre les demandeurs, puis se renverse, accordant le contrôle exclusif à Horus.
Dans cette union pacifique, Horus et Seth sont réconciliés et les dualités qu’ils représentent ont été résolus en un tout uni.
Grâce à cette résolution, l'ordre est rétabli après le conflit tumultueux.
Une vue différente de la fin du mythe se concentre sur le seul triomphe d'Horus.
Dans cette version, Seth n'est pas réconcilié avec son rival mais complètement vaincu, et il est parfois exilé d'Égypte ou même détruit.
Sa défaite et son humiliation sont plus prononcées dans des sources de périodes ultérieures de l'histoire égyptienne, où il était de plus en plus assimilé au désordre et au mal, et où les Egyptiens ne le voyaient plus comme une partie intégrante de l'ordre naturel.
Avec une grande fête parmi les dieux, Horus prend le trône et l’Égypte a enfin un roi légitime.
La décision divine selon laquelle Seth se trompe corrige l'injustice créée par le meurtre d'Osiris et achève le processus de restauration après la mort.
Parfois, Seth fait porter le corps d'Osiris à sa tombe dans le cadre de sa punition.
Le nouveau roi pratique des rites funéraires pour son père et lui offre des offrandes de nourriture, notamment l'Œil de Horus, qui, dans ce cas, représente la vie et l'abondance.
Selon certaines sources, ce n’est que par ces actes que Osiris pourra être pleinement animé au-delà de l’au-delà et prendre sa place en tant que roi des morts, à l'instar du rôle de son fils en tant que roi des vivants.
Par la suite, Osiris est profondément impliqué dans les cycles naturels de mort et de renouveau, tels que la croissance annuelle des cultures, parallèlement à sa propre résurrection.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 12:19
3 - Origines
Au moment où le mythe Osiris apparaît pour la première fois dans les Textes des pyramides , la plupart de ses caractéristiques essentielles ont dû prendre forme quelque temps avant l'écriture de ces textes.
Les segments distincts de l'histoire - la mort et la restauration d'Osiris, l'enfance d'Horus et le conflit entre Horus et Seth - peuvent avoir été à l'origine d'épisodes mythiques indépendants.
Si tel est le cas, ils doivent avoir commencé à se fondre en une seule histoire au moment des Textes des pyramides , qui relient vaguement ces segments.
En tout cas, le mythe a été inspiré par une variété d'influences.
Une grande partie de l'histoire repose sur des idées religieuses et sur la nature générale de la société égyptienne : nature divine de la royauté, succession d'un roi à l'autre, lutte pour maintenir Maat, et l'effort pour vaincre la mort.
Par exemple, les lamentations d'Isis et de Nephthys sur leur frère décédé peuvent représenter une tradition ancienne de deuil ritualisé.
Il existe cependant des points de désaccord importants.
Les origines d'Osiris sont très discutées, et la base du mythe de sa mort est également quelque peu incertaine.
L'anthropologue James Frazer a formulé une hypothèse influente en 1906, affirmant qu'Osiris, à l'instar d'autres « dieux mourants et naissants » de l' ancien Proche-Orient , avait commencé comme une personnification de la végétation.
Sa mort et sa restauration étaient donc basées sur la mort annuelle et la repousse des plantes.
De nombreux égyptologues ont adopté cette explication.
Cependant, à la fin du XXe siècle, J. Gwyn Griffiths, qui a beaucoup étudié Osiris et sa mythologie, a expliqué qu'Osiris était un dirigeant divin des morts et que son lien avec la végétation était un développement secondaire.
Entre-temps, des spécialistes de la religion comparée ont critiqué le concept général de "dieux mourants et naissants", ou du moins l'hypothèse de Frazer selon laquelle tous ces dieux correspondent étroitement au même schéma.
Plus récemment, l'égyptologue Rosalie David a affirmé qu'Osiris "incarnait à l'origine la renaissance annuelle des arbres et des plantes après l'inondation [du Nil]".
Un autre débat qui se poursuit concerne l'opposition d'Horus et de Seth, que les égyptologues ont souvent tenté de lier aux événements politiques au début de l'histoire ou de la préhistoire de l'Égypte.
Les cas dans lesquels les combattants divisent le royaume, et l'association fréquente des couples Horus et Seth avec l'union de la Haute et de la Basse Égypte, suggèrent que les deux divinités représentent une sorte de division à l'intérieur du pays.
La tradition égyptienne et les preuves archéologiques indiquent que l’Égypte était unie au début de son histoire lorsqu’un royaume de Haute-Égypte, au sud, a conquis la Basse-Égypte au nord.
Les dirigeants de la Haute-Égypte s’appelaient eux-mêmes «disciples d’Horus», et Horus devint le dieu protecteur de la nation unifiée et de ses rois.
Cependant, Horus et Seth ne peuvent être facilement assimilés aux deux moitiés du pays.
Les deux divinités avaient plusieurs centres de culte dans chaque région et Horus est souvent associé à la Basse-Égypte et Set à la Haute-Égypte.
Une des explications les plus connues de ces divergences fut proposée par Kurt Sethe en 1930.
Il affirma qu'Osiris était à l'origine le dirigeant humain d'une Égypte unifiée à l'époque préhistorique, avant une rébellion d'adorateurs de la Haute-Egypte.
Les adeptes d'Horus de Basse-Égypte ont ensuite réuni de force le pays, inspirant le mythe du triomphe d'Horus, avant que la Haute-Égypte, désormais dirigée par des adorateurs d'Horus, ne redevienne importante au début de la première période dynastique.
À la fin du 20e siècle, Griffiths s'est concentré sur la représentation incohérente d'Horus et de Seth en tant que frères et en tant qu'oncle et neveu.
Il a fait valoir qu'au début de la mythologie égyptienne, la lutte entre Horus et Seth en tant que frères et sœurs et égaux était à l'origine distincte du meurtre d'Osiris. Les deux histoires ont été réunies dans le mythe d'Osiris un peu avant l'écriture des Textes des pyramides .
Avec cette fusion, la généalogie des divinités impliquées et la caractérisation du conflit Horus – Seth ont été modifiées de manière à ce que Horus soit le fils et l'héritier vengeant la mort d'Osiris.
Les traces des traditions indépendantes sont restées dans les caractérisations contradictoires de la relation des combattants et dans des textes sans rapport avec le mythe d'Osiris, qui font d'Horus le fils de la déesse Nout ou de la déesse Hathor plutôt que d'Isis et d'Osiris.
Griffiths a donc rejeté la possibilité que le meurtre d'Osiris soit enraciné dans des événements historiques.
Cette hypothèse a été acceptée par des spécialistes plus récents tels que Jan Assmann et George Hart.
Griffiths cherchait une origine historique pour la rivalité Horus-Seth, et il en expliqua deux unifications prédynastiques distinctes de l’Égypte par des fidèles d’Horus, semblables à la théorie de Sethe.
Pourtant, le problème n’est pas résolu, en partie parce que d’autres associations politiques pour Horus et Seth compliquent davantage la situation.
Avant même que la Haute - Egypte ait une seule règle, deux de ses grandes villes étaient Nekhen , dans l'extrême sud, et Nagada , plusieurs miles au nord.
Les dirigeants de Nekhen, où Horus était la divinité protectrice, auraient généralement unifié la Haute-Égypte, y compris la Naqada, sous leur influence.
Comme Seth était associé à la Naqada, il est donc possible que le conflit divin reflète faiblement une inimitié entre les villes d’un passé lointain.
Beaucoup plus tard, à la fin de la deuxième dynastie (vers 2890–2686 av. J.-C.), le roi Peribsen utilisa l' animal Seth pour écrire son nom de serekh , à la place du hiéroglyphe de faucon traditionnel représentant Horus.
Son successeur Khasekhemwy a utilisé Horus et Seth dans l'écriture de son serekh .
Cette preuve a laissé supposer que la deuxième dynastie avait été témoin d'un affrontement entre les partisans du roi Horus et les fidèles de Seth dirigés par Peribsen. L'utilisation par Khasekhemwy des deux symboles animaux représenterait alors la réconciliation des deux factions, de même que la résolution du mythe.
Herman te Velde, soulignant l'incertitude qui entoure ces événements, affirme que les racines historiques du conflit sont trop obscures pour être très utiles à la compréhension du mythe et ne sont pas aussi significatives que son sens religieux.
Il dit que "l'origine du mythe d'Horus et de Seth est perdue dans les brumes des traditions religieuses de la préhistoire".
Au moment où le mythe Osiris apparaît pour la première fois dans les Textes des pyramides , la plupart de ses caractéristiques essentielles ont dû prendre forme quelque temps avant l'écriture de ces textes.
Les segments distincts de l'histoire - la mort et la restauration d'Osiris, l'enfance d'Horus et le conflit entre Horus et Seth - peuvent avoir été à l'origine d'épisodes mythiques indépendants.
Si tel est le cas, ils doivent avoir commencé à se fondre en une seule histoire au moment des Textes des pyramides , qui relient vaguement ces segments.
En tout cas, le mythe a été inspiré par une variété d'influences.
Une grande partie de l'histoire repose sur des idées religieuses et sur la nature générale de la société égyptienne : nature divine de la royauté, succession d'un roi à l'autre, lutte pour maintenir Maat, et l'effort pour vaincre la mort.
Par exemple, les lamentations d'Isis et de Nephthys sur leur frère décédé peuvent représenter une tradition ancienne de deuil ritualisé.
Il existe cependant des points de désaccord importants.
Les origines d'Osiris sont très discutées, et la base du mythe de sa mort est également quelque peu incertaine.
L'anthropologue James Frazer a formulé une hypothèse influente en 1906, affirmant qu'Osiris, à l'instar d'autres « dieux mourants et naissants » de l' ancien Proche-Orient , avait commencé comme une personnification de la végétation.
Sa mort et sa restauration étaient donc basées sur la mort annuelle et la repousse des plantes.
De nombreux égyptologues ont adopté cette explication.
Cependant, à la fin du XXe siècle, J. Gwyn Griffiths, qui a beaucoup étudié Osiris et sa mythologie, a expliqué qu'Osiris était un dirigeant divin des morts et que son lien avec la végétation était un développement secondaire.
Entre-temps, des spécialistes de la religion comparée ont critiqué le concept général de "dieux mourants et naissants", ou du moins l'hypothèse de Frazer selon laquelle tous ces dieux correspondent étroitement au même schéma.
Plus récemment, l'égyptologue Rosalie David a affirmé qu'Osiris "incarnait à l'origine la renaissance annuelle des arbres et des plantes après l'inondation [du Nil]".
Un autre débat qui se poursuit concerne l'opposition d'Horus et de Seth, que les égyptologues ont souvent tenté de lier aux événements politiques au début de l'histoire ou de la préhistoire de l'Égypte.
Les cas dans lesquels les combattants divisent le royaume, et l'association fréquente des couples Horus et Seth avec l'union de la Haute et de la Basse Égypte, suggèrent que les deux divinités représentent une sorte de division à l'intérieur du pays.
La tradition égyptienne et les preuves archéologiques indiquent que l’Égypte était unie au début de son histoire lorsqu’un royaume de Haute-Égypte, au sud, a conquis la Basse-Égypte au nord.
Les dirigeants de la Haute-Égypte s’appelaient eux-mêmes «disciples d’Horus», et Horus devint le dieu protecteur de la nation unifiée et de ses rois.
Cependant, Horus et Seth ne peuvent être facilement assimilés aux deux moitiés du pays.
Les deux divinités avaient plusieurs centres de culte dans chaque région et Horus est souvent associé à la Basse-Égypte et Set à la Haute-Égypte.
Une des explications les plus connues de ces divergences fut proposée par Kurt Sethe en 1930.
Il affirma qu'Osiris était à l'origine le dirigeant humain d'une Égypte unifiée à l'époque préhistorique, avant une rébellion d'adorateurs de la Haute-Egypte.
Les adeptes d'Horus de Basse-Égypte ont ensuite réuni de force le pays, inspirant le mythe du triomphe d'Horus, avant que la Haute-Égypte, désormais dirigée par des adorateurs d'Horus, ne redevienne importante au début de la première période dynastique.
À la fin du 20e siècle, Griffiths s'est concentré sur la représentation incohérente d'Horus et de Seth en tant que frères et en tant qu'oncle et neveu.
Il a fait valoir qu'au début de la mythologie égyptienne, la lutte entre Horus et Seth en tant que frères et sœurs et égaux était à l'origine distincte du meurtre d'Osiris. Les deux histoires ont été réunies dans le mythe d'Osiris un peu avant l'écriture des Textes des pyramides .
Avec cette fusion, la généalogie des divinités impliquées et la caractérisation du conflit Horus – Seth ont été modifiées de manière à ce que Horus soit le fils et l'héritier vengeant la mort d'Osiris.
Les traces des traditions indépendantes sont restées dans les caractérisations contradictoires de la relation des combattants et dans des textes sans rapport avec le mythe d'Osiris, qui font d'Horus le fils de la déesse Nout ou de la déesse Hathor plutôt que d'Isis et d'Osiris.
Griffiths a donc rejeté la possibilité que le meurtre d'Osiris soit enraciné dans des événements historiques.
Cette hypothèse a été acceptée par des spécialistes plus récents tels que Jan Assmann et George Hart.
Griffiths cherchait une origine historique pour la rivalité Horus-Seth, et il en expliqua deux unifications prédynastiques distinctes de l’Égypte par des fidèles d’Horus, semblables à la théorie de Sethe.
Pourtant, le problème n’est pas résolu, en partie parce que d’autres associations politiques pour Horus et Seth compliquent davantage la situation.
Avant même que la Haute - Egypte ait une seule règle, deux de ses grandes villes étaient Nekhen , dans l'extrême sud, et Nagada , plusieurs miles au nord.
Les dirigeants de Nekhen, où Horus était la divinité protectrice, auraient généralement unifié la Haute-Égypte, y compris la Naqada, sous leur influence.
Comme Seth était associé à la Naqada, il est donc possible que le conflit divin reflète faiblement une inimitié entre les villes d’un passé lointain.
Beaucoup plus tard, à la fin de la deuxième dynastie (vers 2890–2686 av. J.-C.), le roi Peribsen utilisa l' animal Seth pour écrire son nom de serekh , à la place du hiéroglyphe de faucon traditionnel représentant Horus.
Son successeur Khasekhemwy a utilisé Horus et Seth dans l'écriture de son serekh .
Cette preuve a laissé supposer que la deuxième dynastie avait été témoin d'un affrontement entre les partisans du roi Horus et les fidèles de Seth dirigés par Peribsen. L'utilisation par Khasekhemwy des deux symboles animaux représenterait alors la réconciliation des deux factions, de même que la résolution du mythe.
Herman te Velde, soulignant l'incertitude qui entoure ces événements, affirme que les racines historiques du conflit sont trop obscures pour être très utiles à la compréhension du mythe et ne sont pas aussi significatives que son sens religieux.
Il dit que "l'origine du mythe d'Horus et de Seth est perdue dans les brumes des traditions religieuses de la préhistoire".
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 13:37
4 - Influence
L'effet du mythe Osiris sur la culture égyptienne était plus important et plus répandu que celui de tout autre mythe.
Dans la littérature, le mythe n’était pas seulement la base d’une reformulation telle que "Contendings"; cela a également fourni la base pour des histoires plus lointaines.
" Le conte de deux frères ", conte populaire avec des protagonistes humains, comprend des éléments similaires au mythe d'Osiris.
Le pénis d'un personnage est mangé par un poisson, puis il meurt et est ressuscité.
Une autre histoire, " Le récit de la vérité et de la fausseté ", adapte le conflit de Horus et Seth à une allégorie , dans laquelle les personnages sont des personnifications directes de la vérité et des mensonges plutôt que des divinités associées à ces concepts.
4a - Osiris et le rituel funéraire
Au moins à l'époque des Textes des pyramides , les rois espéraient qu'après leur mort, ils pourraient imiter le rétablissement d'Osiris à la vie et son règne sur le royaume des morts.
Au début du Moyen Empire (vers 2055-1650 av. J.-C.), les Égyptiens non royaux croyaient pouvoir aussi surmonter la mort, comme Osiris, en l'adorant et en recevant les rites funéraires qui reposaient en partie sur son mythe.
Osiris devint ainsi la plus importante divinité d'après-vie égyptienne.
Le mythe a également influencé la notion, qui a pris de l'importance au Nouvel Empire, selon laquelle seules les personnes vertueuses pourraient atteindre l'au- delà . Tandis que les divinités assemblées jugeaient qu'Osiris et Horus avaient raison, annulant l'injustice de la mort d'Osiris, une âme décédée devait être jugée juste pour que sa mort soit annulée.
En tant que souverain du pays des morts et dieu lié à Maat , Osiris est devenu le juge de ce procès posthume, offrant une vie après la mort à ceux qui suivaient son exemple.
Les textes funéraires du Nouvel Empire, tels que l' Amduat et le Livre des Portes, assimilent Ra lui-même à une âme décédée.
En eux, il voyage à travers la Duat et s'unit à Osiris pour renaître à l'aube.
Ainsi, Osiris n’était pas seulement censé permettre la renaissance des morts ; il a renouvelé le soleil, source de vie et Maat , et renouvelé ainsi le monde lui - même.
Au fur et à mesure que l'importance d'Osiris augmentait, sa popularité grandissait.
À la fin du Moyen Empire, le tombeau vieux de plusieurs siècles du dirigeant de la Première dynastie, Djer , situé près du principal centre de culte d'Osiris dans la ville d' Abydos , était considéré comme la tombe d'Osiris.
En conséquence, il devint un sujet majeur du culte d'Osiris.
Pendant les 1 500 prochaines années, une procession annuelle de la fête s'est rendue du temple principal d'Osiris au site de la tombe.
Les rois et les roturiers de toute l'Égypte construisirent des chapelles qui servaient de cénotaphe près de la route processionnelle.
Ce faisant, ils ont cherché à renforcer leurs liens avec Osiris dans l'au-delà.
Une autre fête funéraire majeure, un événement national réparti sur plusieurs jours du mois de Khoiak dans le calendrier égyptien , a été lié à Osiris au cours du Moyen Empire.
Au cours de Khoiak, le pilier djed , emblème d'Osiris, a été rituellement élevé dans une position verticale, symbolisant la restauration d'Osiris.
À l'époque ptolémaïque (305-30 AEC), Khoiak incluait également la plantation de graines dans un "lit d'Osiris", un sol en forme de momie, reliant la résurrection d'Osiris à la croissance saisonnière des plantes.
L'effet du mythe Osiris sur la culture égyptienne était plus important et plus répandu que celui de tout autre mythe.
Dans la littérature, le mythe n’était pas seulement la base d’une reformulation telle que "Contendings"; cela a également fourni la base pour des histoires plus lointaines.
" Le conte de deux frères ", conte populaire avec des protagonistes humains, comprend des éléments similaires au mythe d'Osiris.
Le pénis d'un personnage est mangé par un poisson, puis il meurt et est ressuscité.
Une autre histoire, " Le récit de la vérité et de la fausseté ", adapte le conflit de Horus et Seth à une allégorie , dans laquelle les personnages sont des personnifications directes de la vérité et des mensonges plutôt que des divinités associées à ces concepts.
4a - Osiris et le rituel funéraire
Au moins à l'époque des Textes des pyramides , les rois espéraient qu'après leur mort, ils pourraient imiter le rétablissement d'Osiris à la vie et son règne sur le royaume des morts.
Au début du Moyen Empire (vers 2055-1650 av. J.-C.), les Égyptiens non royaux croyaient pouvoir aussi surmonter la mort, comme Osiris, en l'adorant et en recevant les rites funéraires qui reposaient en partie sur son mythe.
Osiris devint ainsi la plus importante divinité d'après-vie égyptienne.
Le mythe a également influencé la notion, qui a pris de l'importance au Nouvel Empire, selon laquelle seules les personnes vertueuses pourraient atteindre l'au- delà . Tandis que les divinités assemblées jugeaient qu'Osiris et Horus avaient raison, annulant l'injustice de la mort d'Osiris, une âme décédée devait être jugée juste pour que sa mort soit annulée.
En tant que souverain du pays des morts et dieu lié à Maat , Osiris est devenu le juge de ce procès posthume, offrant une vie après la mort à ceux qui suivaient son exemple.
Les textes funéraires du Nouvel Empire, tels que l' Amduat et le Livre des Portes, assimilent Ra lui-même à une âme décédée.
En eux, il voyage à travers la Duat et s'unit à Osiris pour renaître à l'aube.
Ainsi, Osiris n’était pas seulement censé permettre la renaissance des morts ; il a renouvelé le soleil, source de vie et Maat , et renouvelé ainsi le monde lui - même.
Au fur et à mesure que l'importance d'Osiris augmentait, sa popularité grandissait.
À la fin du Moyen Empire, le tombeau vieux de plusieurs siècles du dirigeant de la Première dynastie, Djer , situé près du principal centre de culte d'Osiris dans la ville d' Abydos , était considéré comme la tombe d'Osiris.
En conséquence, il devint un sujet majeur du culte d'Osiris.
Pendant les 1 500 prochaines années, une procession annuelle de la fête s'est rendue du temple principal d'Osiris au site de la tombe.
Les rois et les roturiers de toute l'Égypte construisirent des chapelles qui servaient de cénotaphe près de la route processionnelle.
Ce faisant, ils ont cherché à renforcer leurs liens avec Osiris dans l'au-delà.
Une autre fête funéraire majeure, un événement national réparti sur plusieurs jours du mois de Khoiak dans le calendrier égyptien , a été lié à Osiris au cours du Moyen Empire.
Au cours de Khoiak, le pilier djed , emblème d'Osiris, a été rituellement élevé dans une position verticale, symbolisant la restauration d'Osiris.
À l'époque ptolémaïque (305-30 AEC), Khoiak incluait également la plantation de graines dans un "lit d'Osiris", un sol en forme de momie, reliant la résurrection d'Osiris à la croissance saisonnière des plantes.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 13:56
4b - Horus, l'oeil d'Horus et la royauté
L'importance religieuse du mythe s'étendait au-delà de la sphère funéraire.
Les offrandes mortuaires, dans lesquelles des membres de la famille ou des prêtres engagés offraient de la nourriture au défunt, étaient logiquement liées à l'offrande mythologique de l'Œil d'Horus à Osiris.
Par analogie, cet épisode du mythe a finalement été assimilé à d'autres interactions entre un humain et un être dans le royaume divin.
Dans les rituels d'offrandes au temple, le prêtre officiant assumait le rôle d'Horus, les dons à la divinité devenaient l'œil d'Horus et la divinité recevant ces dons était momentanément assimilée à Osiris.
Le mythe a également influencé la religion populaire.
Un exemple est les sorts de guérison magiques basés sur l'enfance d'Horus.
Un autre exemple est l'utilisation de l'oeil d'Horus comme emblème protecteur dans les amulettes apotropaïques personnelles .
Sa restauration mythologique l'a rendu approprié à cet effet, en tant que symbole général du bien-être.
L'idéologie entourant le roi vivant a également été affectée par le mythe d'Osiris.
Les Égyptiens ont envisagé les événements du mythe d'Osiris comme se déroulant quelque temps dans la sombre préhistoire égyptienne, et Osiris, Horus et leurs prédécesseurs divins ont été inclus dans les listes des rois égyptiens du passé, comme le Canon royal de Turin .
Horus, en tant que roi primitif et personnification de la royauté, était considéré comme le prédécesseur et le modèle de tous les dirigeants égyptiens.
Son hypothèse sur le trône de son père et ses actions pieuses pour maintenir son esprit dans l'au-delà constituait le modèle à suivre pour toutes les successions pharaoniques.
On croyait que chaque nouveau roi renouvelait Maat après la mort du roi précédent, comme l'avait fait Horus.
Dans les couronnements royaux , les rituels faisaient allusion à l'enterrement d'Osiris et les hymnes célébraient l'accession du nouveau roi à l'équivalent de celle d'Horus.
L'importance religieuse du mythe s'étendait au-delà de la sphère funéraire.
Les offrandes mortuaires, dans lesquelles des membres de la famille ou des prêtres engagés offraient de la nourriture au défunt, étaient logiquement liées à l'offrande mythologique de l'Œil d'Horus à Osiris.
Par analogie, cet épisode du mythe a finalement été assimilé à d'autres interactions entre un humain et un être dans le royaume divin.
Dans les rituels d'offrandes au temple, le prêtre officiant assumait le rôle d'Horus, les dons à la divinité devenaient l'œil d'Horus et la divinité recevant ces dons était momentanément assimilée à Osiris.
Le mythe a également influencé la religion populaire.
Un exemple est les sorts de guérison magiques basés sur l'enfance d'Horus.
Un autre exemple est l'utilisation de l'oeil d'Horus comme emblème protecteur dans les amulettes apotropaïques personnelles .
Sa restauration mythologique l'a rendu approprié à cet effet, en tant que symbole général du bien-être.
L'idéologie entourant le roi vivant a également été affectée par le mythe d'Osiris.
Les Égyptiens ont envisagé les événements du mythe d'Osiris comme se déroulant quelque temps dans la sombre préhistoire égyptienne, et Osiris, Horus et leurs prédécesseurs divins ont été inclus dans les listes des rois égyptiens du passé, comme le Canon royal de Turin .
Horus, en tant que roi primitif et personnification de la royauté, était considéré comme le prédécesseur et le modèle de tous les dirigeants égyptiens.
Son hypothèse sur le trône de son père et ses actions pieuses pour maintenir son esprit dans l'au-delà constituait le modèle à suivre pour toutes les successions pharaoniques.
On croyait que chaque nouveau roi renouvelait Maat après la mort du roi précédent, comme l'avait fait Horus.
Dans les couronnements royaux , les rituels faisaient allusion à l'enterrement d'Osiris et les hymnes célébraient l'accession du nouveau roi à l'équivalent de celle d'Horus.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 14:16
4c - Seth
Le mythe d'Osiris a contribué à la caractérisation fréquente de Seth comme dieu perturbateur et nuisible.
Bien que d’autres éléments de la tradition égyptienne lui attribuent des traits positifs, dans le mythe d’Osiris, les aspects sinistres de son personnage prédominent.
Lui et Horus ont été souvent juxtaposé dans l' art de représenter des principes opposés, tels que le bien et le mal, l' intelligence et l' instinct, et les différentes régions du monde qu'ils gouvernent dans le mythe.
Les textes de sagesse égyptiens opposent le caractère de la personne idéale au type opposé - le "Silent One" calme et sensible et le "Hothead" impulsif et perturbateur - et une description de ces deux personnages les appelle les types de Horus et du Seth.
Pourtant, les deux dieux ont souvent été traités comme faisant partie d'un tout harmonieux.
Dans certains cultes locaux, ils étaient vénérés ensemble ; dans l'art, on leur montrait souvent attacher ensemble les emblèmes de la Haute et de la Basse Égypte pour symboliser l'unité de la nation ; et dans les textes funéraires, ils apparaissent comme une seule divinité avec les têtes d'Horus et de Seth, représentant apparemment la nature mystérieuse et englobante de la Duat.
Seth dans sa globalité a été considéré avec ambivalence, jusqu'à ce que, au cours du premier millénaire avant notre ère, il soit devenu comme une divinité totalement malveillante.
Cette transformation a été provoquée davantage par son association avec des pays étrangers que par le mythe d'Osiris.
Néanmoins, à cette époque tardive, les rituels du temple généralisés impliquant l'annihilation cérémonielle de Seth étaient souvent liés au mythe.
Le mythe d'Osiris a contribué à la caractérisation fréquente de Seth comme dieu perturbateur et nuisible.
Bien que d’autres éléments de la tradition égyptienne lui attribuent des traits positifs, dans le mythe d’Osiris, les aspects sinistres de son personnage prédominent.
Lui et Horus ont été souvent juxtaposé dans l' art de représenter des principes opposés, tels que le bien et le mal, l' intelligence et l' instinct, et les différentes régions du monde qu'ils gouvernent dans le mythe.
Les textes de sagesse égyptiens opposent le caractère de la personne idéale au type opposé - le "Silent One" calme et sensible et le "Hothead" impulsif et perturbateur - et une description de ces deux personnages les appelle les types de Horus et du Seth.
Pourtant, les deux dieux ont souvent été traités comme faisant partie d'un tout harmonieux.
Dans certains cultes locaux, ils étaient vénérés ensemble ; dans l'art, on leur montrait souvent attacher ensemble les emblèmes de la Haute et de la Basse Égypte pour symboliser l'unité de la nation ; et dans les textes funéraires, ils apparaissent comme une seule divinité avec les têtes d'Horus et de Seth, représentant apparemment la nature mystérieuse et englobante de la Duat.
Seth dans sa globalité a été considéré avec ambivalence, jusqu'à ce que, au cours du premier millénaire avant notre ère, il soit devenu comme une divinité totalement malveillante.
Cette transformation a été provoquée davantage par son association avec des pays étrangers que par le mythe d'Osiris.
Néanmoins, à cette époque tardive, les rituels du temple généralisés impliquant l'annihilation cérémonielle de Seth étaient souvent liés au mythe.
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Re: Mythe d'Osiris
par ddchampo Ven 18 Oct - 14:28
4d - Isis, Nephthys et le monde gréco-romain
Isis et Nephthys étaient toutes deux considérées comme des protecteurs des morts dans l'au-delà, en raison de leur protection et de la restauration du corps d'Osiris.
Les motifs d'Isis et de Nephthys protégeant Osiris ou la momie du défunt étaient très courants dans l'art funéraire.
Les célébrations de Khoiak ont fait référence au deuil, à la restauration et à la renaissance de leur frère assassiné, et l'ont peut-être rituellement reconstitué.
En tant que mère de Horus, Isis était également la mère de tous les rois selon l'idéologie royale, et les rois auraient soigné son coffre comme un symbole de leur légitimité divine.
Son appel à la population en général reposait sur son caractère protecteur, comme en témoignent les sorts de guérison magiques.
À la fin de la période, on lui attribuait un pouvoir magique toujours plus grand et on croyait que son dévouement maternel s'étendait à tout le monde.
À l'époque romaine, elle était devenue la plus importante déesse d'Égypte.
L'image de la déesse tenant son enfant était très utilisée dans son culte - par exemple, dans les peintures sur panneaux qui étaient utilisées dans les sanctuaires de la maison qui lui étaient dédiés.
L' iconographie d'Isis dans ces peintures ressemble beaucoup et a peut-être influencé les premières icônes chrétiennes de Marie tenant Jésus .
À la fin des siècles avant notre ère, le culte d'Isis se répandit d'Égypte à travers le monde méditerranéen et devint l'une des divinités les plus populaires de la région. Bien que cette nouvelle forme d'Isis multiculturelle ait absorbé les caractéristiques de nombreuses autres divinités, son caractère mythologique d'origine en tant qu'épouse et mère a été la clé de son attrait.
Horus et Osiris, figures centrales de son histoire, se sont répandus avec elle.
Le culte grec et romain d'Isis a développé une série de rites d'initiation dédiés à Isis et Osiris , basé sur de précédents rites de mystère gréco-romaine , mais colorés par les croyances de vie après la mort égyptienne.
L'initié a vécu une expérience simulant une descente dans le monde souterrain.
Les éléments de ce rituel ressemblent à la fusion d'Osiris avec le soleil dans des textes funéraires égyptiens.
Les dévots grecs et romains de Isis, comme les Egyptiens, ont cru qu'elle protégeait les morts après la mort comme elle l' avait fait pour Osiris,et ils ont dit que subir l'initiation garantie à vie après la mort leur a bénéficié.
C'est à une prêtresse grecque d'Isis que Plutarque a écrit son récit du mythe d'Osiris.
Grâce au travail d'écrivains classiques tels que Plutarque, la connaissance du mythe d'Osiris a été préservée même après le milieu du premier millénaire de notre ère, lorsque la religion égyptienne a cessé d'exister et que la connaissance des systèmes d'écriture utilisés à l'origine pour enregistrer le mythe a été perdue.
Le mythe est resté une part importante des impressions occidentales de l’Égypte ancienne .
Dans les temps modernes, lorsque la compréhension des croyances égyptiennes est inspirée par les sources égyptiennes originales, l'histoire continue d'influencer et d'inspirer de nouvelles idées, allant des œuvres de fiction aux spéculations savantes en passant par les nouveaux mouvements religieux.
Isis et Nephthys étaient toutes deux considérées comme des protecteurs des morts dans l'au-delà, en raison de leur protection et de la restauration du corps d'Osiris.
Les motifs d'Isis et de Nephthys protégeant Osiris ou la momie du défunt étaient très courants dans l'art funéraire.
Les célébrations de Khoiak ont fait référence au deuil, à la restauration et à la renaissance de leur frère assassiné, et l'ont peut-être rituellement reconstitué.
En tant que mère de Horus, Isis était également la mère de tous les rois selon l'idéologie royale, et les rois auraient soigné son coffre comme un symbole de leur légitimité divine.
Son appel à la population en général reposait sur son caractère protecteur, comme en témoignent les sorts de guérison magiques.
À la fin de la période, on lui attribuait un pouvoir magique toujours plus grand et on croyait que son dévouement maternel s'étendait à tout le monde.
À l'époque romaine, elle était devenue la plus importante déesse d'Égypte.
L'image de la déesse tenant son enfant était très utilisée dans son culte - par exemple, dans les peintures sur panneaux qui étaient utilisées dans les sanctuaires de la maison qui lui étaient dédiés.
L' iconographie d'Isis dans ces peintures ressemble beaucoup et a peut-être influencé les premières icônes chrétiennes de Marie tenant Jésus .
À la fin des siècles avant notre ère, le culte d'Isis se répandit d'Égypte à travers le monde méditerranéen et devint l'une des divinités les plus populaires de la région. Bien que cette nouvelle forme d'Isis multiculturelle ait absorbé les caractéristiques de nombreuses autres divinités, son caractère mythologique d'origine en tant qu'épouse et mère a été la clé de son attrait.
Horus et Osiris, figures centrales de son histoire, se sont répandus avec elle.
Le culte grec et romain d'Isis a développé une série de rites d'initiation dédiés à Isis et Osiris , basé sur de précédents rites de mystère gréco-romaine , mais colorés par les croyances de vie après la mort égyptienne.
L'initié a vécu une expérience simulant une descente dans le monde souterrain.
Les éléments de ce rituel ressemblent à la fusion d'Osiris avec le soleil dans des textes funéraires égyptiens.
Les dévots grecs et romains de Isis, comme les Egyptiens, ont cru qu'elle protégeait les morts après la mort comme elle l' avait fait pour Osiris,et ils ont dit que subir l'initiation garantie à vie après la mort leur a bénéficié.
C'est à une prêtresse grecque d'Isis que Plutarque a écrit son récit du mythe d'Osiris.
Grâce au travail d'écrivains classiques tels que Plutarque, la connaissance du mythe d'Osiris a été préservée même après le milieu du premier millénaire de notre ère, lorsque la religion égyptienne a cessé d'exister et que la connaissance des systèmes d'écriture utilisés à l'origine pour enregistrer le mythe a été perdue.
Le mythe est resté une part importante des impressions occidentales de l’Égypte ancienne .
Dans les temps modernes, lorsque la compréhension des croyances égyptiennes est inspirée par les sources égyptiennes originales, l'histoire continue d'influencer et d'inspirer de nouvelles idées, allant des œuvres de fiction aux spéculations savantes en passant par les nouveaux mouvements religieux.
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