MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
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MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 15:58
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Egyptian_mythology
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INTRODUCTION
La mythologie égyptienne est une collection de mythes de l'Égypte ancienne décrivant les actions des dieux égyptiens comme un moyen de comprendre le monde qui les entoure.
Les croyances exprimées par ces mythes constituent une partie importante de la religion égyptienne antique .
Les mythes apparaissent fréquemment dans les écrits et l' art égyptiens, en particulier dans les nouvelles et les textes religieux tels que les hymnes, les textes rituels, les textes funéraires et les décorations de temples .
Ces sources contiennent rarement un récit complet d'un mythe et ne décrivent souvent que de courts fragments.
Inspirés par les cycles de la nature, les Égyptiens voyaient le temps présent comme une série de motifs récurrents, alors que les premières périodes étaient linéaires.
Les mythes sont établis dans les temps les plus reculés et établissent le modèle des cycles du présent.
Les événements présents répètent les événements du mythe et renouvellent ainsi maat , l'ordre fondamental de l'univers.
Parmi les épisodes les plus importants du passé mythique, il y a les mythes de la création , dans lesquels les dieux forment l'univers à partir du chaos primordial ; les histoires du règne du dieu soleil Râ sur la terre ; et le mythe d'Osiris concernant les luttes des dieux Osiris , Isis et Horus contre le dieu perturbateur Seth .
Les événements du présent qui pourraient être considérés comme des mythes incluent le voyage quotidien de Ra dans le monde et de son pendant surnaturel , la Duat.
Les thèmes récurrents de ces épisodes mythiques incluent le conflit entre les partisans de la maat et les forces du désordre, l’importance du pharaon dans le maintien de la maat et la mort et la régénération continuelles des dieux.
Les détails de ces événements sacrés diffèrent grandement d'un texte à l'autre et semblent souvent contradictoires.
Les mythes égyptiens sont avant tout métaphoriques, traduisant l’essence et le comportement des divinités en des termes que l’humain peut comprendre.
Chaque variante d'un mythe représente une perspective symbolique différente, enrichissant la compréhension égyptienne des dieux et du monde.
La mythologie a profondément influencé la culture égyptienne.
Il a inspiré ou influencé de nombreux rituels religieux et fourni la base idéologique de la royauté.
Des scènes et des symboles du mythe sont apparus dans l'art des tombes, des temples et des amulettes .
Dans la littérature, des mythes ou des éléments de ceux-ci ont été utilisés dans des récits allant de l'humour à l'allégorie, démontrant ainsi que les Égyptiens ont adapté la mythologie pour servir une grande variété de buts.
Dernière édition par ddchampo le Mar 30 Juin - 17:25, édité 4 fois
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 16:13
1 - Origines
Le développement du mythe égyptien est difficile à suivre.
Les égyptologues doivent faire des suppositions éclairées sur ses premières phases, en se basant sur des sources écrites apparues beaucoup plus tard.
Une influence évidente sur le mythe est l' environnement naturel des Égyptiens .
Chaque jour, le soleil se levait et se couchait, éclairant la terre et réglementant l'activité humaine ; chaque année, le Nil s’inondait , renouvelant ainsi la fertilité du sol et permettant une agriculture très productive qui a nourri la civilisation égyptienne.
Ainsi, les Égyptiens considéraient l’eau et le soleil comme des symboles de la vie et la pensée du temps comme une série de cycles naturels.
Ce schéma ordonné était soumis à un risque constant de perturbation : des inondations exceptionnellement basses donnaient lieu à la famine et de fortes inondations détruisaient les cultures et les bâtiments.
La vallée hospitalière du Nil était entourée d'un désert aride, peuplé de peuples que les Égyptiens considéraient comme des ennemis non civilisés de l'ordre.
Pour ces raisons, les Égyptiens considéraient leur pays comme un lieu de stabilité isolé, ou maat , entouré et menacé par le chaos.
Ces thèmes - ordre, chaos et renouveau - apparaissent à plusieurs reprises dans la pensée religieuse égyptienne.
Une autre source possible de mythologie est le rituel.
De nombreux rituels font référence à des mythes et sont parfois directement basés sur eux.
Mais il est difficile de déterminer si les mythes d'une culture se sont développés avant les rituels ou inversement.
Des questions sur cette relation entre mythe et rituel ont donné lieu à de nombreuses discussions entre égyptologues et spécialistes de la religion comparée en général.
Dans l’Égypte ancienne, les preuves les plus anciennes de pratiques religieuses sont antérieures aux mythes écrits.
Les rituels du début de l'histoire égyptienne n'incluaient que quelques motifs du mythe.
Pour ces raisons, certains spécialistes ont fait valoir qu'en Egypte, les rituels sont apparus avant les mythes.
Mais comme les premiers éléments de preuve sont si rares, la question pourrait ne jamais être résolue avec certitude.
Dans les rituels privés, souvent appelés "magiques", le mythe et le rituel sont particulièrement liés.
Beaucoup d'histoires mythiques qui apparaissent dans les textes des rituels ne se trouvent pas dans d'autres sources.
Même le motif répandu de la déesse Isis sauvant son fils empoisonné Horus n'apparaît que dans ce type de texte.
L'égyptologue David Frankfurter affirme que ces rituels adaptent les traditions mythiques de base au rituel spécifique, créant ainsi de nouvelles histoires élaborées (appelées historiolas ) basées sur le mythe.
En revanche, JF Borghouts dit à propos de textes magiques qu'il n'y a "pas la moindre preuve qu'un quelconque type de mythologie" non orthodoxe "ait été inventé ... pour ce genre."
Une grande partie de la mythologie égyptienne est constituée de mythes d'origine , expliquant les débuts de divers éléments du monde, y compris les institutions humaines et les phénomènes naturels.
La royauté naît parmi les dieux au début des temps et plus tard passée aux pharaons humains.
La guerre commence lorsque les humains commencent à se battre après le retrait du dieu soleil dans le ciel.
Les mythes décrivent également les supposés débuts de traditions moins fondamentales.
Dans un épisode mythique mineur, Horus se fâche contre sa mère Isis et lui coupe la tête.
Isis remplace sa tête perdue par celle d'une vache.
Cet événement explique pourquoi Isis était parfois représentée avec les cornes d'une vache dans sa coiffe.
Certains mythes peuvent avoir été inspirés par des événements historiques.
L'unification de l'Égypte sous les pharaons, à la fin de la période prédynastique, vers 3100 av. J.-C., plaça le roi au centre de la religion égyptienne.
L'idéologie de la royauté devint ainsi un élément important de la mythologie.
À la suite de l’unification, les divinités qui étaient jadis des divinités protectrices locales acquirent une importance nationale, nouant de nouvelles relations qui liaient les divinités locales à une tradition nationale unifiée.
Geraldine Pinch suggère que ces relations ont peut-être donné naissance aux premiers mythes.
Des sources égyptiennes relient le conflit mythique entre les dieux Horus et Seth à un conflit entre les régions de la Haute et de la Basse Égypte , qui aurait pu se produire à la fin de l'ère prédynastique ou au début de la période dynastique .
Après ces premiers temps, la plupart des modifications de la mythologie ont développé et adapté des concepts préexistants au lieu d'en créer de nouveaux, bien qu'il y ait eu des exceptions.
De nombreux érudits ont suggéré que le mythe du dieu soleil qui se retirait dans le ciel, laissant les humains se battre, était inspiré par l'effondrement de l'autorité royale et de l'unité nationale à la fin de l' Ancien Empire (v. 2686 av. J.-C. - 2181 av. J.-C.).
Au Nouvel Empire (vers 1550-1070 av. J.-C.), des mythes mineurs se sont développés autour de divinités comme Yam et Anat, qui avaient été adoptées par la religion cananéenne .
En revanche, pendant les époques grecque et romaine (332 av. J.-C. - 641 après JC), la culture gréco-romaine eut peu d'influence sur la mythologie égyptienne
Le développement du mythe égyptien est difficile à suivre.
Les égyptologues doivent faire des suppositions éclairées sur ses premières phases, en se basant sur des sources écrites apparues beaucoup plus tard.
Une influence évidente sur le mythe est l' environnement naturel des Égyptiens .
Chaque jour, le soleil se levait et se couchait, éclairant la terre et réglementant l'activité humaine ; chaque année, le Nil s’inondait , renouvelant ainsi la fertilité du sol et permettant une agriculture très productive qui a nourri la civilisation égyptienne.
Ainsi, les Égyptiens considéraient l’eau et le soleil comme des symboles de la vie et la pensée du temps comme une série de cycles naturels.
Ce schéma ordonné était soumis à un risque constant de perturbation : des inondations exceptionnellement basses donnaient lieu à la famine et de fortes inondations détruisaient les cultures et les bâtiments.
La vallée hospitalière du Nil était entourée d'un désert aride, peuplé de peuples que les Égyptiens considéraient comme des ennemis non civilisés de l'ordre.
Pour ces raisons, les Égyptiens considéraient leur pays comme un lieu de stabilité isolé, ou maat , entouré et menacé par le chaos.
Ces thèmes - ordre, chaos et renouveau - apparaissent à plusieurs reprises dans la pensée religieuse égyptienne.
Une autre source possible de mythologie est le rituel.
De nombreux rituels font référence à des mythes et sont parfois directement basés sur eux.
Mais il est difficile de déterminer si les mythes d'une culture se sont développés avant les rituels ou inversement.
Des questions sur cette relation entre mythe et rituel ont donné lieu à de nombreuses discussions entre égyptologues et spécialistes de la religion comparée en général.
Dans l’Égypte ancienne, les preuves les plus anciennes de pratiques religieuses sont antérieures aux mythes écrits.
Les rituels du début de l'histoire égyptienne n'incluaient que quelques motifs du mythe.
Pour ces raisons, certains spécialistes ont fait valoir qu'en Egypte, les rituels sont apparus avant les mythes.
Mais comme les premiers éléments de preuve sont si rares, la question pourrait ne jamais être résolue avec certitude.
Dans les rituels privés, souvent appelés "magiques", le mythe et le rituel sont particulièrement liés.
Beaucoup d'histoires mythiques qui apparaissent dans les textes des rituels ne se trouvent pas dans d'autres sources.
Même le motif répandu de la déesse Isis sauvant son fils empoisonné Horus n'apparaît que dans ce type de texte.
L'égyptologue David Frankfurter affirme que ces rituels adaptent les traditions mythiques de base au rituel spécifique, créant ainsi de nouvelles histoires élaborées (appelées historiolas ) basées sur le mythe.
En revanche, JF Borghouts dit à propos de textes magiques qu'il n'y a "pas la moindre preuve qu'un quelconque type de mythologie" non orthodoxe "ait été inventé ... pour ce genre."
Une grande partie de la mythologie égyptienne est constituée de mythes d'origine , expliquant les débuts de divers éléments du monde, y compris les institutions humaines et les phénomènes naturels.
La royauté naît parmi les dieux au début des temps et plus tard passée aux pharaons humains.
La guerre commence lorsque les humains commencent à se battre après le retrait du dieu soleil dans le ciel.
Les mythes décrivent également les supposés débuts de traditions moins fondamentales.
Dans un épisode mythique mineur, Horus se fâche contre sa mère Isis et lui coupe la tête.
Isis remplace sa tête perdue par celle d'une vache.
Cet événement explique pourquoi Isis était parfois représentée avec les cornes d'une vache dans sa coiffe.
Certains mythes peuvent avoir été inspirés par des événements historiques.
L'unification de l'Égypte sous les pharaons, à la fin de la période prédynastique, vers 3100 av. J.-C., plaça le roi au centre de la religion égyptienne.
L'idéologie de la royauté devint ainsi un élément important de la mythologie.
À la suite de l’unification, les divinités qui étaient jadis des divinités protectrices locales acquirent une importance nationale, nouant de nouvelles relations qui liaient les divinités locales à une tradition nationale unifiée.
Geraldine Pinch suggère que ces relations ont peut-être donné naissance aux premiers mythes.
Des sources égyptiennes relient le conflit mythique entre les dieux Horus et Seth à un conflit entre les régions de la Haute et de la Basse Égypte , qui aurait pu se produire à la fin de l'ère prédynastique ou au début de la période dynastique .
Après ces premiers temps, la plupart des modifications de la mythologie ont développé et adapté des concepts préexistants au lieu d'en créer de nouveaux, bien qu'il y ait eu des exceptions.
De nombreux érudits ont suggéré que le mythe du dieu soleil qui se retirait dans le ciel, laissant les humains se battre, était inspiré par l'effondrement de l'autorité royale et de l'unité nationale à la fin de l' Ancien Empire (v. 2686 av. J.-C. - 2181 av. J.-C.).
Au Nouvel Empire (vers 1550-1070 av. J.-C.), des mythes mineurs se sont développés autour de divinités comme Yam et Anat, qui avaient été adoptées par la religion cananéenne .
En revanche, pendant les époques grecque et romaine (332 av. J.-C. - 641 après JC), la culture gréco-romaine eut peu d'influence sur la mythologie égyptienne
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 16:32
2 - Définition et portée
Les érudits ont du mal à définir quelles croyances égyptiennes anciennes sont des mythes .
La définition de base du mythe suggérée par l'égyptologue John Baines est "un récit sacré ou culturellement central".
En Égypte, les récits qui sont au centre de la culture et de la religion traitent presque entièrement d'événements entre dieux .
Les récits réels sur les actions des dieux sont rares dans les textes égyptiens, en particulier ceux des premières périodes, et la plupart des références à de tels événements ne sont que de simples mentions ou allusions.
Certains égyptologues, comme Baines, soutiennent que des récits assez complets pour s'appeler des "mythes" ont existé à toutes les époques, mais que la tradition égyptienne ne favorisait pas leur écriture.
D'autres, comme Jan Assmann , ont déclaré que les vrais mythes étaient rares en Égypte et n'avaient peut-être émergé que partiellement au cours de son histoire, en se développant à partir des fragments de narration qui apparaissent dans les premiers écrits.
Cependant, Vincent Arieh Tobin et Susanne Bickel ont récemment suggéré qu'une longue narration n'était pas nécessaire dans la mythologie égyptienne en raison de sa nature complexe et flexible.
Tobin soutient que le récit est même étranger au mythe, car les récits ont tendance à former une perspective simple et figée sur les événements qu'ils décrivent.
Si la narration n'est pas nécessaire pour un mythe, toute déclaration qui donne une idée de la nature ou des actions d'un dieu peut être qualifiée de "mythique".
Les érudits ont du mal à définir quelles croyances égyptiennes anciennes sont des mythes .
La définition de base du mythe suggérée par l'égyptologue John Baines est "un récit sacré ou culturellement central".
En Égypte, les récits qui sont au centre de la culture et de la religion traitent presque entièrement d'événements entre dieux .
Les récits réels sur les actions des dieux sont rares dans les textes égyptiens, en particulier ceux des premières périodes, et la plupart des références à de tels événements ne sont que de simples mentions ou allusions.
Certains égyptologues, comme Baines, soutiennent que des récits assez complets pour s'appeler des "mythes" ont existé à toutes les époques, mais que la tradition égyptienne ne favorisait pas leur écriture.
D'autres, comme Jan Assmann , ont déclaré que les vrais mythes étaient rares en Égypte et n'avaient peut-être émergé que partiellement au cours de son histoire, en se développant à partir des fragments de narration qui apparaissent dans les premiers écrits.
Cependant, Vincent Arieh Tobin et Susanne Bickel ont récemment suggéré qu'une longue narration n'était pas nécessaire dans la mythologie égyptienne en raison de sa nature complexe et flexible.
Tobin soutient que le récit est même étranger au mythe, car les récits ont tendance à former une perspective simple et figée sur les événements qu'ils décrivent.
Si la narration n'est pas nécessaire pour un mythe, toute déclaration qui donne une idée de la nature ou des actions d'un dieu peut être qualifiée de "mythique".
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 16:36
3 - Contenu et signification
Comme les mythes dans de nombreuses autres cultures, les mythes égyptiens servent à justifier les traditions humaines et à répondre à des questions fondamentales sur le monde, telles que la nature du désordre et le destin ultime de l'univers .
Les Égyptiens ont expliqué ces problèmes profonds par des déclarations sur les dieux.
Les divinités égyptiennes représentent des phénomènes naturels allant d'objets physiques tels que la terre ou le soleil à des forces abstraites telles que la connaissance et la créativité.
Les Egyptiens croyaient que les actions et les interactions des dieux régissaient le comportement de toutes ces forces et éléments.
Pour la plupart, les Égyptiens n'ont pas décrit ces processus mystérieux dans des écrits théologiques explicites.
Au lieu de cela, les relations et les interactions des dieux illustraient implicitement de tels processus.
La plupart des dieux égyptiens, y compris nombre des plus importants, ne jouent aucun rôle significatif dans les récits mythiques , bien que leur nature et leurs relations avec d'autres divinités soient souvent établies dans des listes ou des déclarations dépourvues de tout récit.
Pour les dieux profondément impliqués dans les récits, les événements mythiques sont des expressions très importantes de leurs rôles dans le cosmos.
Par conséquent, si les récits sont uniquement des mythes, la mythologie est un élément majeur de la compréhension religieuse en Égypte, mais elle n’est pas aussi essentielle que dans de nombreuses autres cultures.
Le ciel dépeint comme une déesse de la vache soutenue par d'autres divinités.
Cette image combine plusieurs visions coexistantes du ciel : en tant que toit, en tant que surface d'une mer, en tant que vache et en tant que déesse sous forme humaine.
Le vrai royaume des dieux est mystérieux et inaccessible aux humains.
Les histoires mythologiques utilisent le symbolisme pour rendre les événements de ce domaine compréhensibles.
Tous les détails d'un récit mythique n'ont pas une signification symbolique.
Certaines images et certains incidents, même dans des textes religieux, sont simplement conçus comme des ornements visuels ou dramatiques de mythes plus vastes et plus significatifs.
Peu d'histoires complètes apparaissent dans les sources mythologiques égyptiennes.
Ces sources ne contiennent souvent que des allusions aux événements auxquels elles se rapportent, et les textes contenant des récits réels ne racontent que des parties d’une histoire plus vaste.
Ainsi, pour un mythe donné, les Égyptiens n’auraient peut-être eu que les grandes lignes d’une histoire, à partir de laquelle étaient extraits des fragments décrivant des incidents particuliers.
De plus, les dieux ne sont pas des personnages bien définis et les motivations de leurs actions parfois incohérentes sont rarement expliquées.
Les mythes égyptiens ne sont donc pas des récits pleinement développés.
Leur importance réside dans leur signification sous-jacente, pas dans leurs caractéristiques comme des histoires.
Au lieu de fusionner en longs récits fixes, ils sont restés très flexibles et non dogmatiques .
Les mythes égyptiens étaient si souples qu'ils pouvaient apparemment se contredire.
De nombreuses descriptions de la création du monde et des mouvements du soleil figurent dans des textes égyptiens, certains très différents les uns des autres.
Les relations entre les dieux étaient fluides, de sorte que, par exemple, la déesse Hathor pouvait être appelée la mère, la femme ou la fille du dieu soleil Ra .
Des divinités séparées pouvaient même être synchronisées , ou liées, en un seul être.
Ainsi, le dieu créateur Atum fut combiné avec Ra pour former Ra-Atum.
Une raison souvent suggérée pour les incohérences dans le mythe est que les idées religieuses ont différé dans le temps et dans différentes régions.
Les cultes locaux de diverses divinités ont développé des théologies centrées sur leurs propres dieux protecteurs.
Au fur et à mesure que l'influence de différentes sectes s'est modifiée, certains systèmes mythologiques ont atteint la domination nationale.
A l' Ancien Empire (environ 2686-2181 av. J.-C.), le plus important de ces systèmes était les cultes de Ra et d'Atoum, centrés à Héliopolis .
Ils ont formé une famille mythique, l' Enneade , qui aurait créé le monde.
Il comprenait les divinités les plus importantes de l'époque mais donnait la primauté à Atoum et à Ra.
Les Égyptiens ont également recouvert d'anciennes idées religieuses avec de nouvelles.
Par exemple, le dieu Ptah , dont le culte était centré à Memphis , aurait également été le créateur du monde.
Le mythe de la création de Ptah incorpore des mythes plus anciens en disant que c'est l'Enneade qui exécute les commandes créatives de Ptah.
Ainsi, le mythe rend Ptah plus vieux et plus grand que l'Enneade.
De nombreux érudits ont vu dans ce mythe une tentative politique d'affirmer la supériorité du dieu de Memphis sur ceux d'Héliopolis.
En combinant les concepts de cette manière, les Égyptiens ont produit un ensemble extrêmement complexe de divinités et de mythes.
Au début du XXe siècle, les égyptologues pensaient que de tels changements, motivés par des considérations politiques, étaient la raison principale de la représentation contradictoire du mythe égyptien.
Cependant, dans les années 1940, Henri Frankfort , réalisant la nature symbolique de la mythologie égyptienne, affirma que des idées apparemment contradictoires faisaient partie de la "multiplicité des approches" que les Égyptiens utilisaient pour comprendre le royaume divin.
Les arguments de Frankfort sont à la base d'une grande partie de l'analyse plus récente des croyances égyptiennes.
Les changements politiques ont affecté les croyances égyptiennes, mais les idées qui ont émergé de ces changements ont également un sens plus profond.
Plusieurs versions du même mythe expriment différents aspects du même phénomène ; les différents dieux qui se comportent de la même manière reflètent les liens étroits entre les forces naturelles.
Les symboles variés de la mythologie égyptienne expriment des idées trop complexes pour être vues à travers une seule lentille.
Comme les mythes dans de nombreuses autres cultures, les mythes égyptiens servent à justifier les traditions humaines et à répondre à des questions fondamentales sur le monde, telles que la nature du désordre et le destin ultime de l'univers .
Les Égyptiens ont expliqué ces problèmes profonds par des déclarations sur les dieux.
Les divinités égyptiennes représentent des phénomènes naturels allant d'objets physiques tels que la terre ou le soleil à des forces abstraites telles que la connaissance et la créativité.
Les Egyptiens croyaient que les actions et les interactions des dieux régissaient le comportement de toutes ces forces et éléments.
Pour la plupart, les Égyptiens n'ont pas décrit ces processus mystérieux dans des écrits théologiques explicites.
Au lieu de cela, les relations et les interactions des dieux illustraient implicitement de tels processus.
La plupart des dieux égyptiens, y compris nombre des plus importants, ne jouent aucun rôle significatif dans les récits mythiques , bien que leur nature et leurs relations avec d'autres divinités soient souvent établies dans des listes ou des déclarations dépourvues de tout récit.
Pour les dieux profondément impliqués dans les récits, les événements mythiques sont des expressions très importantes de leurs rôles dans le cosmos.
Par conséquent, si les récits sont uniquement des mythes, la mythologie est un élément majeur de la compréhension religieuse en Égypte, mais elle n’est pas aussi essentielle que dans de nombreuses autres cultures.
Le ciel dépeint comme une déesse de la vache soutenue par d'autres divinités.
Cette image combine plusieurs visions coexistantes du ciel : en tant que toit, en tant que surface d'une mer, en tant que vache et en tant que déesse sous forme humaine.
Le vrai royaume des dieux est mystérieux et inaccessible aux humains.
Les histoires mythologiques utilisent le symbolisme pour rendre les événements de ce domaine compréhensibles.
Tous les détails d'un récit mythique n'ont pas une signification symbolique.
Certaines images et certains incidents, même dans des textes religieux, sont simplement conçus comme des ornements visuels ou dramatiques de mythes plus vastes et plus significatifs.
Peu d'histoires complètes apparaissent dans les sources mythologiques égyptiennes.
Ces sources ne contiennent souvent que des allusions aux événements auxquels elles se rapportent, et les textes contenant des récits réels ne racontent que des parties d’une histoire plus vaste.
Ainsi, pour un mythe donné, les Égyptiens n’auraient peut-être eu que les grandes lignes d’une histoire, à partir de laquelle étaient extraits des fragments décrivant des incidents particuliers.
De plus, les dieux ne sont pas des personnages bien définis et les motivations de leurs actions parfois incohérentes sont rarement expliquées.
Les mythes égyptiens ne sont donc pas des récits pleinement développés.
Leur importance réside dans leur signification sous-jacente, pas dans leurs caractéristiques comme des histoires.
Au lieu de fusionner en longs récits fixes, ils sont restés très flexibles et non dogmatiques .
Les mythes égyptiens étaient si souples qu'ils pouvaient apparemment se contredire.
De nombreuses descriptions de la création du monde et des mouvements du soleil figurent dans des textes égyptiens, certains très différents les uns des autres.
Les relations entre les dieux étaient fluides, de sorte que, par exemple, la déesse Hathor pouvait être appelée la mère, la femme ou la fille du dieu soleil Ra .
Des divinités séparées pouvaient même être synchronisées , ou liées, en un seul être.
Ainsi, le dieu créateur Atum fut combiné avec Ra pour former Ra-Atum.
Une raison souvent suggérée pour les incohérences dans le mythe est que les idées religieuses ont différé dans le temps et dans différentes régions.
Les cultes locaux de diverses divinités ont développé des théologies centrées sur leurs propres dieux protecteurs.
Au fur et à mesure que l'influence de différentes sectes s'est modifiée, certains systèmes mythologiques ont atteint la domination nationale.
A l' Ancien Empire (environ 2686-2181 av. J.-C.), le plus important de ces systèmes était les cultes de Ra et d'Atoum, centrés à Héliopolis .
Ils ont formé une famille mythique, l' Enneade , qui aurait créé le monde.
Il comprenait les divinités les plus importantes de l'époque mais donnait la primauté à Atoum et à Ra.
Les Égyptiens ont également recouvert d'anciennes idées religieuses avec de nouvelles.
Par exemple, le dieu Ptah , dont le culte était centré à Memphis , aurait également été le créateur du monde.
Le mythe de la création de Ptah incorpore des mythes plus anciens en disant que c'est l'Enneade qui exécute les commandes créatives de Ptah.
Ainsi, le mythe rend Ptah plus vieux et plus grand que l'Enneade.
De nombreux érudits ont vu dans ce mythe une tentative politique d'affirmer la supériorité du dieu de Memphis sur ceux d'Héliopolis.
En combinant les concepts de cette manière, les Égyptiens ont produit un ensemble extrêmement complexe de divinités et de mythes.
Au début du XXe siècle, les égyptologues pensaient que de tels changements, motivés par des considérations politiques, étaient la raison principale de la représentation contradictoire du mythe égyptien.
Cependant, dans les années 1940, Henri Frankfort , réalisant la nature symbolique de la mythologie égyptienne, affirma que des idées apparemment contradictoires faisaient partie de la "multiplicité des approches" que les Égyptiens utilisaient pour comprendre le royaume divin.
Les arguments de Frankfort sont à la base d'une grande partie de l'analyse plus récente des croyances égyptiennes.
Les changements politiques ont affecté les croyances égyptiennes, mais les idées qui ont émergé de ces changements ont également un sens plus profond.
Plusieurs versions du même mythe expriment différents aspects du même phénomène ; les différents dieux qui se comportent de la même manière reflètent les liens étroits entre les forces naturelles.
Les symboles variés de la mythologie égyptienne expriment des idées trop complexes pour être vues à travers une seule lentille.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 16:56
4 - Sources
Les sources disponibles vont des hymnes solennels aux histoires divertissantes.
Sans une seule version canonique de tout mythe, les Égyptiens ont adapté les vastes traditions du mythe pour répondre aux divers objectifs de leurs écrits.
La plupart des Égyptiens étaient analphabètes et avaient donc peut-être une tradition orale élaborée qui transmettait des mythes par le biais de récits oraux .
Susanne Bickel suggère que l'existence de cette tradition aide à expliquer pourquoi de nombreux textes relatifs au mythe donnent peu de détails : les mythes étaient déjà connus de tous les Égyptiens.
Très peu de preuves de cette tradition orale ont survécu et la connaissance moderne des mythes égyptiens est tirée de sources écrites et imagées.
Seule une faible proportion de ces sources a survécu jusqu'à présent, de sorte qu'une grande partie de l'information mythologique écrite auparavant a été perdue. Cette information n’étant pas abondante à toutes les époques, les croyances des Égyptiens à certaines époques de leur histoire sont moins bien comprises que celles à une époque mieux documentée.
Les sources disponibles vont des hymnes solennels aux histoires divertissantes.
Sans une seule version canonique de tout mythe, les Égyptiens ont adapté les vastes traditions du mythe pour répondre aux divers objectifs de leurs écrits.
La plupart des Égyptiens étaient analphabètes et avaient donc peut-être une tradition orale élaborée qui transmettait des mythes par le biais de récits oraux .
Susanne Bickel suggère que l'existence de cette tradition aide à expliquer pourquoi de nombreux textes relatifs au mythe donnent peu de détails : les mythes étaient déjà connus de tous les Égyptiens.
Très peu de preuves de cette tradition orale ont survécu et la connaissance moderne des mythes égyptiens est tirée de sources écrites et imagées.
Seule une faible proportion de ces sources a survécu jusqu'à présent, de sorte qu'une grande partie de l'information mythologique écrite auparavant a été perdue. Cette information n’étant pas abondante à toutes les époques, les croyances des Égyptiens à certaines époques de leur histoire sont moins bien comprises que celles à une époque mieux documentée.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 17:05
4a - Sources religieuses
De nombreux dieux apparaissent dans des œuvres de la période de la première période dynastique de l'histoire de l' Égypte (vers 3100-2686 av. J.-C.), mais on peut en déduire que les actions des dieux peuvent être extraites de leurs sources, car elles incluent une écriture minimale.
Les Égyptiens ont commencé à utiliser l'écriture plus largement dans l'Ancien Empire, dans lequel apparaissait la première source majeure de la mythologie égyptienne: les Textes des pyramides .
Ces textes sont un recueil de plusieurs centaines d'incantations inscrites dans les intérieurs de pyramides à partir du 24ème siècle av.
Ce sont les premiers textes funéraires égyptiens , destinés à garantir que les rois enterrés dans la pyramide passeraient en toute sécurité dans l'au-delà.
Beaucoup d'incantations font allusion à des mythes liés à la vie après la mort, y compris des mythes de création et du mythe d'Osiris .
Beaucoup de textes sont probablement beaucoup plus anciens que leurs premières copies écrites connues et fournissent donc des indices sur les débuts de la croyance religieuse égyptienne.
Au cours de la première période intermédiaire (2181-2055 av. J.-C.), les textes des pyramides se sont transformés en textes de cercueil (Coffin texts) , qui contiennent un matériel similaire et étaient disponibles pour les non-royals.
Les textes funéraires suivants, tels que le Livre des morts au Nouvel Empire et les Livres de respiration de la fin de la période (664–323 av. J.-C.) et après, se sont développés à partir de ces collections antérieures.
Le Nouvel Empire a également vu l'élaboration d'un autre type de texte funéraire, contenant des descriptions détaillées et cohérentes du voyage nocturne du dieu soleil.
Les textes de ce type incluent l’ Amduat , le livre des portes et le livre des cavernes .
Les temples , dont les vestiges subsistants datent principalement du Nouvel Empire et plus tard, sont une autre source importante de mythe.
De nombreux temples possédaient un per-ankh , ou bibliothèque de temple, stockant des papyri pour des rituels et d'autres utilisations.
Certains de ces papyrus contiennent des hymnes qui, en louant un dieu pour ses actions, font souvent référence aux mythes qui les définissent.
D'autres papyrus du temple décrivent des rituels, dont beaucoup reposent en partie sur des mythes.
Des restes épars de ces collections de papyrus ont survécu jusqu'à présent.
Il est possible que les collections incluent des archives plus systématiques de mythes, mais aucune preuve de tels textes n'a survécu.
Des textes mythologiques et des illustrations, similaires à ceux sur papyrus du temple, apparaissent également dans la décoration des bâtiments du temple.
Les temples richement décorés et bien conservés des périodes ptolémaïque et romaine (305 av. J.-C. - 380 ap. J.-C.) constituent une source de mythes particulièrement riche.
Les Égyptiens ont également effectué des rituels pour des objectifs personnels tels que la protection contre la maladie ou la guérison de celle-ci.
Ces rituels sont souvent appelés "magiques" plutôt que religieux, mais on pensait qu'ils fonctionnaient selon les mêmes principes que les cérémonies du temple, évoquant des événements mythiques comme base du rituel.
Les informations provenant de sources religieuses sont limitées par un système de restrictions traditionnelles sur ce qu'elles pourraient décrire et décrire.
Le meurtre du dieu Osiris , par exemple, n’est jamais explicitement décrit dans les écrits égyptiens.
Les Égyptiens croyaient que les mots et les images pouvaient affecter la réalité.
Ils ont donc évité le risque de rendre réels de tels événements négatifs.
Les conventions de l’art égyptien étaient également mal adaptées à la représentation de récits entiers ; la plupart des œuvres d’art liées au mythe sont donc constituées de scènes individuelles épars.
De nombreux dieux apparaissent dans des œuvres de la période de la première période dynastique de l'histoire de l' Égypte (vers 3100-2686 av. J.-C.), mais on peut en déduire que les actions des dieux peuvent être extraites de leurs sources, car elles incluent une écriture minimale.
Les Égyptiens ont commencé à utiliser l'écriture plus largement dans l'Ancien Empire, dans lequel apparaissait la première source majeure de la mythologie égyptienne: les Textes des pyramides .
Ces textes sont un recueil de plusieurs centaines d'incantations inscrites dans les intérieurs de pyramides à partir du 24ème siècle av.
Ce sont les premiers textes funéraires égyptiens , destinés à garantir que les rois enterrés dans la pyramide passeraient en toute sécurité dans l'au-delà.
Beaucoup d'incantations font allusion à des mythes liés à la vie après la mort, y compris des mythes de création et du mythe d'Osiris .
Beaucoup de textes sont probablement beaucoup plus anciens que leurs premières copies écrites connues et fournissent donc des indices sur les débuts de la croyance religieuse égyptienne.
Au cours de la première période intermédiaire (2181-2055 av. J.-C.), les textes des pyramides se sont transformés en textes de cercueil (Coffin texts) , qui contiennent un matériel similaire et étaient disponibles pour les non-royals.
Les textes funéraires suivants, tels que le Livre des morts au Nouvel Empire et les Livres de respiration de la fin de la période (664–323 av. J.-C.) et après, se sont développés à partir de ces collections antérieures.
Le Nouvel Empire a également vu l'élaboration d'un autre type de texte funéraire, contenant des descriptions détaillées et cohérentes du voyage nocturne du dieu soleil.
Les textes de ce type incluent l’ Amduat , le livre des portes et le livre des cavernes .
Les temples , dont les vestiges subsistants datent principalement du Nouvel Empire et plus tard, sont une autre source importante de mythe.
De nombreux temples possédaient un per-ankh , ou bibliothèque de temple, stockant des papyri pour des rituels et d'autres utilisations.
Certains de ces papyrus contiennent des hymnes qui, en louant un dieu pour ses actions, font souvent référence aux mythes qui les définissent.
D'autres papyrus du temple décrivent des rituels, dont beaucoup reposent en partie sur des mythes.
Des restes épars de ces collections de papyrus ont survécu jusqu'à présent.
Il est possible que les collections incluent des archives plus systématiques de mythes, mais aucune preuve de tels textes n'a survécu.
Des textes mythologiques et des illustrations, similaires à ceux sur papyrus du temple, apparaissent également dans la décoration des bâtiments du temple.
Les temples richement décorés et bien conservés des périodes ptolémaïque et romaine (305 av. J.-C. - 380 ap. J.-C.) constituent une source de mythes particulièrement riche.
Les Égyptiens ont également effectué des rituels pour des objectifs personnels tels que la protection contre la maladie ou la guérison de celle-ci.
Ces rituels sont souvent appelés "magiques" plutôt que religieux, mais on pensait qu'ils fonctionnaient selon les mêmes principes que les cérémonies du temple, évoquant des événements mythiques comme base du rituel.
Les informations provenant de sources religieuses sont limitées par un système de restrictions traditionnelles sur ce qu'elles pourraient décrire et décrire.
Le meurtre du dieu Osiris , par exemple, n’est jamais explicitement décrit dans les écrits égyptiens.
Les Égyptiens croyaient que les mots et les images pouvaient affecter la réalité.
Ils ont donc évité le risque de rendre réels de tels événements négatifs.
Les conventions de l’art égyptien étaient également mal adaptées à la représentation de récits entiers ; la plupart des œuvres d’art liées au mythe sont donc constituées de scènes individuelles épars.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 17:46
4b - Autres sources
Des références au mythe apparaissent également dans la littérature égyptienne non religieuse, commençant au Moyen Empire.
Beaucoup de ces références ne sont que des allusions à des motifs mythiques, mais plusieurs histoires sont entièrement basées sur des récits mythiques.
Ces représentations plus directes du mythe sont particulièrement courantes aux époques tardive et gréco-romaine où, selon des spécialistes tels que Heike Sternberg, les mythes égyptiens ont atteint leur stade le plus développé.
Les attitudes envers le mythe dans les textes égyptiens non religieux varient considérablement.
Certaines histoires ressemblent aux récits de textes magiques, tandis que d'autres sont plus clairement destinées à divertir et contiennent même des épisodes humoristiques.
Les écrits d’écrivains grecs et romains tels que Hérodote et Diodore Siculus , qui ont décrit la religion égyptienne au cours des derniers siècles de son existence, constituent une source finale du mythe égyptien.
Plutarque occupe une place de choix dans son ouvrage.
De Iside et Osiride contient, entre autres, le plus long récit ancien du mythe d'Osiris.
La connaissance de la religion égyptienne par ces auteurs était limitée car ils étaient exclus de nombreuses pratiques religieuses et leurs déclarations sur les croyances égyptiennes étaient influencées par leurs préjugés à l'égard de la culture égyptienne.
Des références au mythe apparaissent également dans la littérature égyptienne non religieuse, commençant au Moyen Empire.
Beaucoup de ces références ne sont que des allusions à des motifs mythiques, mais plusieurs histoires sont entièrement basées sur des récits mythiques.
Ces représentations plus directes du mythe sont particulièrement courantes aux époques tardive et gréco-romaine où, selon des spécialistes tels que Heike Sternberg, les mythes égyptiens ont atteint leur stade le plus développé.
Les attitudes envers le mythe dans les textes égyptiens non religieux varient considérablement.
Certaines histoires ressemblent aux récits de textes magiques, tandis que d'autres sont plus clairement destinées à divertir et contiennent même des épisodes humoristiques.
Les écrits d’écrivains grecs et romains tels que Hérodote et Diodore Siculus , qui ont décrit la religion égyptienne au cours des derniers siècles de son existence, constituent une source finale du mythe égyptien.
Plutarque occupe une place de choix dans son ouvrage.
De Iside et Osiride contient, entre autres, le plus long récit ancien du mythe d'Osiris.
La connaissance de la religion égyptienne par ces auteurs était limitée car ils étaient exclus de nombreuses pratiques religieuses et leurs déclarations sur les croyances égyptiennes étaient influencées par leurs préjugés à l'égard de la culture égyptienne.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:01
5 - Cosmologie
5a - Maât
* Article principal: Maât
Le mot égyptien écrit m3t, souvent traduit par maat ou ma'at, fait référence à l'ordre fondamental de l'univers dans la croyance égyptienne.
Fondé à la création du monde, Maat se distingue du chaos qui l’a précédé et qui l’entoure.
Maat englobe à la fois le comportement correct des humains et le fonctionnement normal des forces de la nature, qui rendent la vie et le bonheur possibles.
Parce que les actions des dieux régissent les forces naturelles et que les mythes les expriment, la mythologie égyptienne représente le bon fonctionnement du monde et le maintien de la vie elle-même.
Pour les Égyptiens, le plus important soutien humain de la Maat est le pharaon .
Dans le mythe, le pharaon est le fils d'une variété de divinités.
En tant que tel, il est leur représentant désigné, obligé de maintenir l'ordre dans la société humaine comme dans la nature et de continuer les rituels qui les soutiennent, ainsi que leurs activités
5a - Maât
* Article principal: Maât
Le mot égyptien écrit m3t, souvent traduit par maat ou ma'at, fait référence à l'ordre fondamental de l'univers dans la croyance égyptienne.
Fondé à la création du monde, Maat se distingue du chaos qui l’a précédé et qui l’entoure.
Maat englobe à la fois le comportement correct des humains et le fonctionnement normal des forces de la nature, qui rendent la vie et le bonheur possibles.
Parce que les actions des dieux régissent les forces naturelles et que les mythes les expriment, la mythologie égyptienne représente le bon fonctionnement du monde et le maintien de la vie elle-même.
Pour les Égyptiens, le plus important soutien humain de la Maat est le pharaon .
Dans le mythe, le pharaon est le fils d'une variété de divinités.
En tant que tel, il est leur représentant désigné, obligé de maintenir l'ordre dans la société humaine comme dans la nature et de continuer les rituels qui les soutiennent, ainsi que leurs activités
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:05
5b - Forme du monde
Le dieu de l'air Shu, assisté par d'autres dieux, brandit Nout, le ciel, ainsi que Geb, la terre, se trouvant en dessous.
Dans la croyance égyptienne, le désordre qui précède le monde ordonné existe au-delà du monde en tant qu’étendue infinie d’eau sans forme, personnifiée par le dieu Nun .
La terre, personnifiée par le dieu Geb , est un terrain plat sur lequel se cambre le ciel, généralement représenté par la déesse Nout .
Les deux sont séparés par la personnification de l'air, Shu .
On dit que le dieu soleil Ra voyage dans le ciel, à travers le corps de Nout, anime le monde avec sa lumière.
La nuit, Ra passe au-delà de l'horizon ouest dans la Duat , une région mystérieuse qui borde l'informe de Nun.
À l'aube, il émerge du Duat à l'horizon est.
La nature du ciel et l'emplacement de la Duat sont incertains.
Les textes égyptiens décrivent le soleil nocturne comme voyageant sous la terre et dans le corps de Nout.
L'égyptologue James P. Allen estime que ces explications des mouvements du soleil sont des idées différentes mais coexistantes.
Selon Allen, Nout représente la surface visible des eaux de Noun, avec les étoiles flottant à cette surface.
Le soleil navigue donc en cercle dans l’eau, chaque nuit au-delà de l’horizon pour atteindre les cieux qui se cambrent sous la terre inversée de la Duat.
Leonard H. Lesko , cependant, estime que les Égyptiens voyaient le ciel comme une verrière solide et décrivaient le soleil comme voyageant à travers la Duat au-dessus de la surface du ciel, d'ouest en est, pendant la nuit.
Joanne Conman, qui modifie le modèle de Lesko, affirme que ce ciel solide est un dôme mouvant et concave recouvrant une terre profondément convexe.
Le soleil et les étoiles se déplacent avec ce dôme, et leur passage au-dessous de l'horizon est simplement leur mouvement sur des zones de la terre que les Égyptiens ne pouvaient pas voir. Ces régions seraient alors la Duat.
Les terres fertiles de la vallée du Nil (Haute-Égypte) et du Delta (Basse-Égypte) se situent au centre du monde dans la cosmologie égyptienne.
En dehors d’eux, les déserts stériles, associés au chaos qui règne au-delà du monde.
Quelque part au-delà d’eux se trouve l’horizon, l’ akhet .
Là, deux montagnes, à l'est et à l'ouest, marquent les endroits où le soleil entre et sort de la Duat.
Les nations étrangères sont associées aux déserts hostiles de l'idéologie égyptienne.
De même, les personnes étrangères sont généralement regroupées avec les " neuf arcs ", des personnes qui menacent le régime pharaonique et la stabilité de la Maat, bien que les peuples alliés ou assujettis à l'Égypte puissent être considérés de manière plus positive.
Pour ces raisons, les événements de la mythologie égyptienne se déroulent rarement à l'étranger.
Bien que certaines histoires se rapportent au ciel ou à la Duat, l’Égypte elle-même est généralement le théâtre des actions des dieux.
Souvent, même les mythes établis en Égypte semblent se dérouler sur un plan d'existence distinct de celui habité par des êtres humains vivants, bien que, dans d'autres récits, l'homme et les dieux interagissent.
Dans les deux cas, les dieux égyptiens sont profondément liés à leur pays d'origine.
Le dieu de l'air Shu, assisté par d'autres dieux, brandit Nout, le ciel, ainsi que Geb, la terre, se trouvant en dessous.
Dans la croyance égyptienne, le désordre qui précède le monde ordonné existe au-delà du monde en tant qu’étendue infinie d’eau sans forme, personnifiée par le dieu Nun .
La terre, personnifiée par le dieu Geb , est un terrain plat sur lequel se cambre le ciel, généralement représenté par la déesse Nout .
Les deux sont séparés par la personnification de l'air, Shu .
On dit que le dieu soleil Ra voyage dans le ciel, à travers le corps de Nout, anime le monde avec sa lumière.
La nuit, Ra passe au-delà de l'horizon ouest dans la Duat , une région mystérieuse qui borde l'informe de Nun.
À l'aube, il émerge du Duat à l'horizon est.
La nature du ciel et l'emplacement de la Duat sont incertains.
Les textes égyptiens décrivent le soleil nocturne comme voyageant sous la terre et dans le corps de Nout.
L'égyptologue James P. Allen estime que ces explications des mouvements du soleil sont des idées différentes mais coexistantes.
Selon Allen, Nout représente la surface visible des eaux de Noun, avec les étoiles flottant à cette surface.
Le soleil navigue donc en cercle dans l’eau, chaque nuit au-delà de l’horizon pour atteindre les cieux qui se cambrent sous la terre inversée de la Duat.
Leonard H. Lesko , cependant, estime que les Égyptiens voyaient le ciel comme une verrière solide et décrivaient le soleil comme voyageant à travers la Duat au-dessus de la surface du ciel, d'ouest en est, pendant la nuit.
Joanne Conman, qui modifie le modèle de Lesko, affirme que ce ciel solide est un dôme mouvant et concave recouvrant une terre profondément convexe.
Le soleil et les étoiles se déplacent avec ce dôme, et leur passage au-dessous de l'horizon est simplement leur mouvement sur des zones de la terre que les Égyptiens ne pouvaient pas voir. Ces régions seraient alors la Duat.
Les terres fertiles de la vallée du Nil (Haute-Égypte) et du Delta (Basse-Égypte) se situent au centre du monde dans la cosmologie égyptienne.
En dehors d’eux, les déserts stériles, associés au chaos qui règne au-delà du monde.
Quelque part au-delà d’eux se trouve l’horizon, l’ akhet .
Là, deux montagnes, à l'est et à l'ouest, marquent les endroits où le soleil entre et sort de la Duat.
Les nations étrangères sont associées aux déserts hostiles de l'idéologie égyptienne.
De même, les personnes étrangères sont généralement regroupées avec les " neuf arcs ", des personnes qui menacent le régime pharaonique et la stabilité de la Maat, bien que les peuples alliés ou assujettis à l'Égypte puissent être considérés de manière plus positive.
Pour ces raisons, les événements de la mythologie égyptienne se déroulent rarement à l'étranger.
Bien que certaines histoires se rapportent au ciel ou à la Duat, l’Égypte elle-même est généralement le théâtre des actions des dieux.
Souvent, même les mythes établis en Égypte semblent se dérouler sur un plan d'existence distinct de celui habité par des êtres humains vivants, bien que, dans d'autres récits, l'homme et les dieux interagissent.
Dans les deux cas, les dieux égyptiens sont profondément liés à leur pays d'origine.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:18
5c - Temps
La vision du temps des Égyptiens était influencée par leur environnement.
Chaque jour, le soleil se levait et se couchait, éclairant la terre et réglementant l'activité humaine ; chaque année, le Nil provoquait des inondations sur les terres , renouvelant la fertilité du sol et permettant une agriculture très productive, qui a nourri la civilisation égyptienne.
Ces événements périodiques ont incité les Égyptiens à considérer tout le temps comme une série de modèles récurrents régis par la Maat , renouvelant les dieux et l'univers.
Bien que les Égyptiens aient reconnu que différentes époques historiques différaient par leurs particularités, des modèles mythiques dominent la perception égyptienne de l'histoire.
Beaucoup d'histoires égyptiennes sur les dieux sont caractérisées comme s'étant déroulées à une époque primitive lorsque les dieux étaient manifestes sur la terre et régnaient sur elle.
Après cette période, croyaient les Égyptiens, l'autorité sur la terre passa aux pharaons humains.
Cette ère primitive semble être antérieure au début du voyage du soleil et aux modèles récurrents du monde actuel.
À l'autre bout du temps, il y a la fin des cycles et la dissolution du monde.
Parce que ces périodes lointaines se prêtent mieux à la narration linéaire que les cycles du présent, John Baines les considère comme les seules périodes dans lesquelles se produisent de vrais mythes.
Cependant, dans une certaine mesure, l’aspect cyclique du temps était également présent dans le passé mythique.
Les Égyptiens considéraient que même les histoires racontées à cette époque étaient toujours vraies.
Les mythes se sont concrétisés chaque fois que les événements auxquels ils étaient liés se produisaient.
Ces événements étaient célébrés avec des rituels, qui évoquaient souvent des mythes.
Le rituel laissait le temps de revenir périodiquement au passé mythique et de renouveler la vie dans l'univers.
La vision du temps des Égyptiens était influencée par leur environnement.
Chaque jour, le soleil se levait et se couchait, éclairant la terre et réglementant l'activité humaine ; chaque année, le Nil provoquait des inondations sur les terres , renouvelant la fertilité du sol et permettant une agriculture très productive, qui a nourri la civilisation égyptienne.
Ces événements périodiques ont incité les Égyptiens à considérer tout le temps comme une série de modèles récurrents régis par la Maat , renouvelant les dieux et l'univers.
Bien que les Égyptiens aient reconnu que différentes époques historiques différaient par leurs particularités, des modèles mythiques dominent la perception égyptienne de l'histoire.
Beaucoup d'histoires égyptiennes sur les dieux sont caractérisées comme s'étant déroulées à une époque primitive lorsque les dieux étaient manifestes sur la terre et régnaient sur elle.
Après cette période, croyaient les Égyptiens, l'autorité sur la terre passa aux pharaons humains.
Cette ère primitive semble être antérieure au début du voyage du soleil et aux modèles récurrents du monde actuel.
À l'autre bout du temps, il y a la fin des cycles et la dissolution du monde.
Parce que ces périodes lointaines se prêtent mieux à la narration linéaire que les cycles du présent, John Baines les considère comme les seules périodes dans lesquelles se produisent de vrais mythes.
Cependant, dans une certaine mesure, l’aspect cyclique du temps était également présent dans le passé mythique.
Les Égyptiens considéraient que même les histoires racontées à cette époque étaient toujours vraies.
Les mythes se sont concrétisés chaque fois que les événements auxquels ils étaient liés se produisaient.
Ces événements étaient célébrés avec des rituels, qui évoquaient souvent des mythes.
Le rituel laissait le temps de revenir périodiquement au passé mythique et de renouveler la vie dans l'univers.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:24
6 - Mythes majeurs
Certaines des catégories les plus importantes de mythes sont décrites ci-dessous.
En raison de la nature fragmentaire des mythes égyptiens, il existe peu d'indications dans les sources égyptiennes d'une séquence chronologique d'événements mythiques.
Néanmoins, les catégories sont classées dans un ordre chronologique très vague.
6a - Création
* Article principal : Mythes de la création égyptienne antique
Parmi les mythes les plus importants figuraient ceux décrivant la création du monde.
Les Égyptiens ont développé de nombreux récits de la création, qui diffèrent grandement par les événements qu'ils décrivent.
En particulier, les divinités créditées pour créer le monde varient dans chaque compte.
Cette différence reflète en partie le désir des villes et des prêtres d'Égypte d'exalter leurs propres dieux protecteurs en leur attribuant la création.
Pourtant, les différents comptes ne sont pas considérés comme contradictoires ; À la place, les Égyptiens considéraient que le processus de création comportait de nombreux aspects et impliquait de nombreuses forces divines.
Le soleil se lève sur le monticule circulaire de la création alors que les déesses déversent les eaux primordiales qui l'entourent.
L’un des traits communs des mythes est l’émergence du monde des eaux chaotiques qui l’entourent.
Cet événement représente l'établissement de Maat et l'origine de la vie.
Une tradition fragmentaire est centrée sur les huit dieux de l’ Ogdoade , qui représentent les caractéristiques de l’eau primordiale elle-même.
Leurs actions donnent naissance au soleil (représenté dans les mythes de la création par divers dieux, notamment Ra), dont la naissance forme un espace de lumière et de sécheresse dans l’eau sombre.
Le soleil se lève depuis le premier monticule de terre sèche, autre motif commun des mythes sur la création, probablement inspiré par la vue des monticules de terre émergeant lorsque l'inondation du Nil a reculé.
Avec l'émergence du dieu soleil, fondateur de la Maat , le monde a son premier souverain.
Les récits du premier millénaire avant notre ère se concentrent sur les actions du dieu créateur qui subit les forces du chaos qui menacent le monde nouvellement ordonné.
Atum , un dieu étroitement lié au soleil et au monticule primitif, est au centre d'un mythe de la création remontant au moins à l'Ancien Empire.
Atum, qui intègre tous les éléments du monde, existe dans les eaux en tant qu'être potentiel.
Au moment de la création, il émerge pour produire d'autres dieux, ce qui donne lieu à un ensemble de neuf divinités, l'Enneade , qui comprend Geb, Nout et d'autres éléments clés du monde.
Par extension, l'Enneade peut représenter tous les dieux.
Sa création représente donc la différenciation de l'être potentiel unifié d'Atum en une multiplicité d'éléments présents dans le monde.
Au fil du temps, les Égyptiens ont développé des perspectives plus abstraites sur le processus de création.
À l'époque des textes Coffin , ils ont décrit la formation du monde comme la réalisation d'un concept développé pour la première fois dans l'esprit du dieu créateur.
La force de l' Heka , ou magie, qui relie les choses dans le royaume divin et les choses dans le monde physique, est le pouvoir qui relie le concept original du créateur à sa réalisation physique.
Heka lui-même peut être personnifié en tant que dieu, mais ce processus intellectuel de création n'est pas associé à ce dieu seul.
Une inscription de la troisième période intermédiaire (vers 1070–664 av. J.-C.), dont le texte est peut-être beaucoup plus ancien, décrit le processus en détail et l'attribue au dieu Ptah , dont les liens étroits avec des artisans font de lui un dieu apte à donner une forme à la vision créative originale.
Les hymnes du Nouvel Empire décrivent le dieu Amon , un pouvoir mystérieux qui se cache derrière même les autres dieux, comme la source ultime de cette vision créatrice.
L'origine des humains n'est pas une caractéristique majeure des histoires de création égyptiennes.
Dans certains textes, les premiers humains jaillissent des larmes que Ra-Atum ou son aspect féminin, l'Œil de Ra , répandent dans un moment de faiblesse et de détresse, laissant présager la nature imparfaite et les vies douloureuses des humains.
D'autres disent que les humains sont façonnés à partir d'argile par le dieu Khnoum .
Mais dans l’ensemble, les mythes de la création se concentrent sur l’établissement de l’ordre cosmique plutôt que sur la place particulière des humains dans cet ordre.
Certaines des catégories les plus importantes de mythes sont décrites ci-dessous.
En raison de la nature fragmentaire des mythes égyptiens, il existe peu d'indications dans les sources égyptiennes d'une séquence chronologique d'événements mythiques.
Néanmoins, les catégories sont classées dans un ordre chronologique très vague.
6a - Création
* Article principal : Mythes de la création égyptienne antique
Parmi les mythes les plus importants figuraient ceux décrivant la création du monde.
Les Égyptiens ont développé de nombreux récits de la création, qui diffèrent grandement par les événements qu'ils décrivent.
En particulier, les divinités créditées pour créer le monde varient dans chaque compte.
Cette différence reflète en partie le désir des villes et des prêtres d'Égypte d'exalter leurs propres dieux protecteurs en leur attribuant la création.
Pourtant, les différents comptes ne sont pas considérés comme contradictoires ; À la place, les Égyptiens considéraient que le processus de création comportait de nombreux aspects et impliquait de nombreuses forces divines.
Le soleil se lève sur le monticule circulaire de la création alors que les déesses déversent les eaux primordiales qui l'entourent.
L’un des traits communs des mythes est l’émergence du monde des eaux chaotiques qui l’entourent.
Cet événement représente l'établissement de Maat et l'origine de la vie.
Une tradition fragmentaire est centrée sur les huit dieux de l’ Ogdoade , qui représentent les caractéristiques de l’eau primordiale elle-même.
Leurs actions donnent naissance au soleil (représenté dans les mythes de la création par divers dieux, notamment Ra), dont la naissance forme un espace de lumière et de sécheresse dans l’eau sombre.
Le soleil se lève depuis le premier monticule de terre sèche, autre motif commun des mythes sur la création, probablement inspiré par la vue des monticules de terre émergeant lorsque l'inondation du Nil a reculé.
Avec l'émergence du dieu soleil, fondateur de la Maat , le monde a son premier souverain.
Les récits du premier millénaire avant notre ère se concentrent sur les actions du dieu créateur qui subit les forces du chaos qui menacent le monde nouvellement ordonné.
Atum , un dieu étroitement lié au soleil et au monticule primitif, est au centre d'un mythe de la création remontant au moins à l'Ancien Empire.
Atum, qui intègre tous les éléments du monde, existe dans les eaux en tant qu'être potentiel.
Au moment de la création, il émerge pour produire d'autres dieux, ce qui donne lieu à un ensemble de neuf divinités, l'Enneade , qui comprend Geb, Nout et d'autres éléments clés du monde.
Par extension, l'Enneade peut représenter tous les dieux.
Sa création représente donc la différenciation de l'être potentiel unifié d'Atum en une multiplicité d'éléments présents dans le monde.
Au fil du temps, les Égyptiens ont développé des perspectives plus abstraites sur le processus de création.
À l'époque des textes Coffin , ils ont décrit la formation du monde comme la réalisation d'un concept développé pour la première fois dans l'esprit du dieu créateur.
La force de l' Heka , ou magie, qui relie les choses dans le royaume divin et les choses dans le monde physique, est le pouvoir qui relie le concept original du créateur à sa réalisation physique.
Heka lui-même peut être personnifié en tant que dieu, mais ce processus intellectuel de création n'est pas associé à ce dieu seul.
Une inscription de la troisième période intermédiaire (vers 1070–664 av. J.-C.), dont le texte est peut-être beaucoup plus ancien, décrit le processus en détail et l'attribue au dieu Ptah , dont les liens étroits avec des artisans font de lui un dieu apte à donner une forme à la vision créative originale.
Les hymnes du Nouvel Empire décrivent le dieu Amon , un pouvoir mystérieux qui se cache derrière même les autres dieux, comme la source ultime de cette vision créatrice.
L'origine des humains n'est pas une caractéristique majeure des histoires de création égyptiennes.
Dans certains textes, les premiers humains jaillissent des larmes que Ra-Atum ou son aspect féminin, l'Œil de Ra , répandent dans un moment de faiblesse et de détresse, laissant présager la nature imparfaite et les vies douloureuses des humains.
D'autres disent que les humains sont façonnés à partir d'argile par le dieu Khnoum .
Mais dans l’ensemble, les mythes de la création se concentrent sur l’établissement de l’ordre cosmique plutôt que sur la place particulière des humains dans cet ordre.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:35
6b - Le règne du dieu soleil
Dans la période du passé mythique après la création, Ra habite sur terre en tant que roi des dieux et de l'homme.
Cette période est la plus proche d'un âge d'or dans la tradition égyptienne, la période de stabilité que les Égyptiens ont constamment cherché à évoquer et à imiter.
Pourtant, les récits sur le règne de Ra mettent l'accent sur des conflits entre lui et des forces qui perturbent son pouvoir, reflétant le rôle du roi dans l'idéologie égyptienne en tant que responsable de l'application de la loi .
Dans un épisode connu sous différentes versions des textes du temple, certains des dieux défient l'autorité de Ra et il les détruit avec l'aide et les conseils d'autres dieux comme Thot et Horus l'Ancien .
À un moment donné, il fait face à la dissidence, même à cause d’une extension de lui-même, l’Œil de Ra, qui peut agir indépendamment de lui sous la forme d’une déesse.
La déesse des yeux se fâche contre Ra et s'enfuit, errant sauvage et dangereux dans les contrées en dehors de l'Egypte.
Affaibli par son absence, Ra envoie l'un des autres dieux - Shu, Thoth ou Anhur , dans des récits différents - pour la récupérer, par la force ou la persuasion.
Parce que l'œil de Ra est associé à l'étoile Sothis , dont le soulèvement héliaque signalait le début du déluge du Nil, le retour de la déesse de l'œil en Égypte coïncide avec l'inondation qui donne la vie.
À son retour, la déesse devient l'épouse de Ra ou du dieu qui l'a récupérée.
Sa pacification rétablit l'ordre et renouvelle la vie.
Au fur et à mesure que Ra grandit et s'affaiblit, l'humanité se retourne également contre lui.
Dans un épisode souvent appelé "La destruction de l'humanité", relaté dans Le livre de la vache céleste , Ra découvre que l'humanité planifie une rébellion contre lui et envoie son œil pour les punir.
Elle tue beaucoup de gens, mais Ra décide apparemment qu'il ne veut pas qu'elle détruise toute l'humanité.
Il a teint la bière en rouge pour ressembler au sang et l'étend sur le terrain.
La déesse des yeux boit la bière, se saoule et cesse de se déchaîner.
Ra se retire alors dans le ciel, fatigué de régner sur la terre, et commence son voyage quotidien dans les cieux et la Duat.
Les humains survivants sont consternés et attaquent les personnes qui ont comploté contre Ra.
Cet événement est à l'origine de la guerre, de la mort et de la lutte constante des humains pour protéger Maat des actions destructrices des autres personnes.
Dans le livre de la vache céleste , les résultats de la destruction de l'humanité semblent marquer la fin du règne direct des dieux et du temps linéaire du mythe.
Le début du voyage de Ra est le début du temps cyclique du présent.
Pourtant, dans d'autres sources, le temps mythique continue après ce changement.
Les récits égyptiens donnent des séquences de dirigeants divins qui prennent la place du dieu soleil en tant que roi sur la terre, chacun régnant depuis des milliers d'années.
Bien que les récits diffèrent quant aux dieux qui régnaient et dans quel ordre, la succession de Ra-Atoum à ses descendants Shu et Geb - dans lequel le passe au royauté mâle dans chaque génération de l'Enneade est courante.
Les deux font face à des révoltes parallèles à celles du règne du dieu soleil, mais la révolte qui retient le plus l'attention dans les sources égyptiennes est celle du règne de l'héritier de Geb, Osiris .
Dans la période du passé mythique après la création, Ra habite sur terre en tant que roi des dieux et de l'homme.
Cette période est la plus proche d'un âge d'or dans la tradition égyptienne, la période de stabilité que les Égyptiens ont constamment cherché à évoquer et à imiter.
Pourtant, les récits sur le règne de Ra mettent l'accent sur des conflits entre lui et des forces qui perturbent son pouvoir, reflétant le rôle du roi dans l'idéologie égyptienne en tant que responsable de l'application de la loi .
Dans un épisode connu sous différentes versions des textes du temple, certains des dieux défient l'autorité de Ra et il les détruit avec l'aide et les conseils d'autres dieux comme Thot et Horus l'Ancien .
À un moment donné, il fait face à la dissidence, même à cause d’une extension de lui-même, l’Œil de Ra, qui peut agir indépendamment de lui sous la forme d’une déesse.
La déesse des yeux se fâche contre Ra et s'enfuit, errant sauvage et dangereux dans les contrées en dehors de l'Egypte.
Affaibli par son absence, Ra envoie l'un des autres dieux - Shu, Thoth ou Anhur , dans des récits différents - pour la récupérer, par la force ou la persuasion.
Parce que l'œil de Ra est associé à l'étoile Sothis , dont le soulèvement héliaque signalait le début du déluge du Nil, le retour de la déesse de l'œil en Égypte coïncide avec l'inondation qui donne la vie.
À son retour, la déesse devient l'épouse de Ra ou du dieu qui l'a récupérée.
Sa pacification rétablit l'ordre et renouvelle la vie.
Au fur et à mesure que Ra grandit et s'affaiblit, l'humanité se retourne également contre lui.
Dans un épisode souvent appelé "La destruction de l'humanité", relaté dans Le livre de la vache céleste , Ra découvre que l'humanité planifie une rébellion contre lui et envoie son œil pour les punir.
Elle tue beaucoup de gens, mais Ra décide apparemment qu'il ne veut pas qu'elle détruise toute l'humanité.
Il a teint la bière en rouge pour ressembler au sang et l'étend sur le terrain.
La déesse des yeux boit la bière, se saoule et cesse de se déchaîner.
Ra se retire alors dans le ciel, fatigué de régner sur la terre, et commence son voyage quotidien dans les cieux et la Duat.
Les humains survivants sont consternés et attaquent les personnes qui ont comploté contre Ra.
Cet événement est à l'origine de la guerre, de la mort et de la lutte constante des humains pour protéger Maat des actions destructrices des autres personnes.
Dans le livre de la vache céleste , les résultats de la destruction de l'humanité semblent marquer la fin du règne direct des dieux et du temps linéaire du mythe.
Le début du voyage de Ra est le début du temps cyclique du présent.
Pourtant, dans d'autres sources, le temps mythique continue après ce changement.
Les récits égyptiens donnent des séquences de dirigeants divins qui prennent la place du dieu soleil en tant que roi sur la terre, chacun régnant depuis des milliers d'années.
Bien que les récits diffèrent quant aux dieux qui régnaient et dans quel ordre, la succession de Ra-Atoum à ses descendants Shu et Geb - dans lequel le passe au royauté mâle dans chaque génération de l'Enneade est courante.
Les deux font face à des révoltes parallèles à celles du règne du dieu soleil, mais la révolte qui retient le plus l'attention dans les sources égyptiennes est celle du règne de l'héritier de Geb, Osiris .
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:45
6c - Mythe d'Osiris
* Article principal : Mythe d'Osiris
La collection d'épisodes entourant la mort et la succession d' Osiris est le plus élaboré de tous les mythes égyptiens et a eu l'influence la plus répandue dans la culture égyptienne.
Dans la première partie du mythe, Osiris, qui est associé à la fois à la fertilité et à la royauté, est tué et sa position usurpée par son frère Seth .
Dans certaines versions du mythe, Osiris est effectivement démembré et les morceaux de son cadavre dispersés à travers l'Égypte.
La sœur et l'épouse d'Osiris, Isis , retrouve le corps de son mari et le restaure dans sa globalité.
Elle est assistée par des divinités funéraires telles que Nephthys et Anubis , et le processus de restauration d'Osiris reflète les traditions égyptiennes d'embaumement et d'inhumation .
Isis relance ensuite brièvement Osiris pour concevoir un héritier avec lui : le dieu Horus .
La suite du mythe concerne la naissance et l’enfance d’Horus.
Isis met au monde et élève son fils dans des endroits retirés, à l'abri de la menace de Seth.
Les épisodes de cette phase du mythe concernent les efforts d'Isis pour protéger son fils de Seth ou d'autres êtres hostiles, ou pour le guérir d'une maladie ou d'une blessure.
Dans ces épisodes, Isis incarne la dévotion maternelle et est un puissant pratiquant de la magie de guérison.
Dans la troisième phase de l'histoire, Horus est en compétition avec Seth pour la royauté.
Leur lutte englobe un grand nombre d’épisodes distincts et va du conflit violent au jugement des dieux assemblés.
Dans un épisode important, Seth arrache un ou les deux yeux d’Horus, qui sont ensuite restaurés par les efforts de guérison de Thot ou Hathor.
Pour cette raison, l’ Œil d’Horus est un symbole important de la vie et du bien-être dans l’iconographie égyptienne.
Parce que Horus est un dieu du ciel, avec un œil assimilé au soleil et l'autre à la lune, la destruction et la restauration de l'unique œil explique pourquoi la lune est moins brillante que le soleil.
Les textes présentent deux résolutions différentes pour le concours divin : l’une dans laquelle l’Égypte est divisée entre les deux demandeurs, et l’autre dans laquelle Horus devient le souverain unique.
Dans cette dernière version, l'ascension d'Horus, l'héritier légitime d'Osiris, symbolise le rétablissement de Maat après le règne injuste de Seth.
Avec l'ordre rétabli, Horus peut accomplir pour son père les rites funéraires qui constituent son devoir de fils et d'héritier.
Grâce à ce service, Osiris a une nouvelle vie dans la Duat, dont il devient le dirigeant.
La relation entre Osiris en tant que roi des morts et Horus en tant que roi des vivants représente la relation entre chaque roi et ses prédécesseurs décédés.
Osiris, quant à lui, représente la régénération de la vie.
Sur la terre, on lui attribue la croissance annuelle des récoltes et, dans la Duat, il participe à la renaissance du soleil et des âmes humaines décédées.
Bien que Horus représente dans une certaine mesure tout pharaon vivant, il n'est pas la fin de la lignée des dieux au pouvoir.
Il est succédé d'abord par des dieux, puis par des esprits représentant de faibles souvenirs des souverains prédynastiques d'Égypte, les âmes de Nekhen et de Pe .
Ils relient les dirigeants entièrement mythiques à la dernière partie de la séquence, la lignée des rois historiques de l'Égypte.
* Article principal : Mythe d'Osiris
La collection d'épisodes entourant la mort et la succession d' Osiris est le plus élaboré de tous les mythes égyptiens et a eu l'influence la plus répandue dans la culture égyptienne.
Dans la première partie du mythe, Osiris, qui est associé à la fois à la fertilité et à la royauté, est tué et sa position usurpée par son frère Seth .
Dans certaines versions du mythe, Osiris est effectivement démembré et les morceaux de son cadavre dispersés à travers l'Égypte.
La sœur et l'épouse d'Osiris, Isis , retrouve le corps de son mari et le restaure dans sa globalité.
Elle est assistée par des divinités funéraires telles que Nephthys et Anubis , et le processus de restauration d'Osiris reflète les traditions égyptiennes d'embaumement et d'inhumation .
Isis relance ensuite brièvement Osiris pour concevoir un héritier avec lui : le dieu Horus .
La suite du mythe concerne la naissance et l’enfance d’Horus.
Isis met au monde et élève son fils dans des endroits retirés, à l'abri de la menace de Seth.
Les épisodes de cette phase du mythe concernent les efforts d'Isis pour protéger son fils de Seth ou d'autres êtres hostiles, ou pour le guérir d'une maladie ou d'une blessure.
Dans ces épisodes, Isis incarne la dévotion maternelle et est un puissant pratiquant de la magie de guérison.
Dans la troisième phase de l'histoire, Horus est en compétition avec Seth pour la royauté.
Leur lutte englobe un grand nombre d’épisodes distincts et va du conflit violent au jugement des dieux assemblés.
Dans un épisode important, Seth arrache un ou les deux yeux d’Horus, qui sont ensuite restaurés par les efforts de guérison de Thot ou Hathor.
Pour cette raison, l’ Œil d’Horus est un symbole important de la vie et du bien-être dans l’iconographie égyptienne.
Parce que Horus est un dieu du ciel, avec un œil assimilé au soleil et l'autre à la lune, la destruction et la restauration de l'unique œil explique pourquoi la lune est moins brillante que le soleil.
Les textes présentent deux résolutions différentes pour le concours divin : l’une dans laquelle l’Égypte est divisée entre les deux demandeurs, et l’autre dans laquelle Horus devient le souverain unique.
Dans cette dernière version, l'ascension d'Horus, l'héritier légitime d'Osiris, symbolise le rétablissement de Maat après le règne injuste de Seth.
Avec l'ordre rétabli, Horus peut accomplir pour son père les rites funéraires qui constituent son devoir de fils et d'héritier.
Grâce à ce service, Osiris a une nouvelle vie dans la Duat, dont il devient le dirigeant.
La relation entre Osiris en tant que roi des morts et Horus en tant que roi des vivants représente la relation entre chaque roi et ses prédécesseurs décédés.
Osiris, quant à lui, représente la régénération de la vie.
Sur la terre, on lui attribue la croissance annuelle des récoltes et, dans la Duat, il participe à la renaissance du soleil et des âmes humaines décédées.
Bien que Horus représente dans une certaine mesure tout pharaon vivant, il n'est pas la fin de la lignée des dieux au pouvoir.
Il est succédé d'abord par des dieux, puis par des esprits représentant de faibles souvenirs des souverains prédynastiques d'Égypte, les âmes de Nekhen et de Pe .
Ils relient les dirigeants entièrement mythiques à la dernière partie de la séquence, la lignée des rois historiques de l'Égypte.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:55
6d - Naissance de l'enfant royal
Plusieurs textes égyptiens disparates abordent un thème similaire : la naissance d'un enfant de père divin qui est l'héritier de la royauté.
La première apparition connue d'une telle histoire ne semble pas être un mythe, mais un conte folklorique divertissant, trouvé dans le papyrus Westcar du Moyen Empire, sur la naissance des trois premiers rois de la cinquième dynastie égyptienne .
Dans cette histoire, les trois rois sont la progéniture de Ra et une femme humaine.
Le même thème apparaît dans un contexte résolument religieux au Nouvel Empire, lorsque les dirigeants Hatchepsout , Aménophis III et Ramsès II décrivèrent dans les reliefs du temple leur propre conception et leur propre naissance, dans laquelle le dieu Amon est le père et la reine historique, la mère.
En affirmant que le roi est issu des dieux et a été créé délibérément par le dieu le plus important de l'époque, le récit donne un arrière-plan mythique au couronnement du roi, qui apparaît à côté de l'histoire de la naissance.
La connexion divine légitime le règne du roi et justifie son rôle d'intercesseur entre les dieux et les humains.
Des scènes similaires apparaissent dans de nombreux temples post-Nouvel Empire, mais cette fois, les événements qu’ils décrivent ne concernent que les dieux.
À cette époque, la plupart des temples étaient consacrés à une famille mythique de divinités, généralement un père, une mère et un fils.
Dans ces versions du récit, la naissance est celle du fils de chaque triade.
Chacun de ces enfants dieux est l'héritier du trône, qui restaurera la stabilité du pays.
Ce changement d'orientation du roi humain sur les dieux qui lui sont associés reflète un déclin du statut du pharaon aux dernières étapes de l'histoire égyptienne.
Plusieurs textes égyptiens disparates abordent un thème similaire : la naissance d'un enfant de père divin qui est l'héritier de la royauté.
La première apparition connue d'une telle histoire ne semble pas être un mythe, mais un conte folklorique divertissant, trouvé dans le papyrus Westcar du Moyen Empire, sur la naissance des trois premiers rois de la cinquième dynastie égyptienne .
Dans cette histoire, les trois rois sont la progéniture de Ra et une femme humaine.
Le même thème apparaît dans un contexte résolument religieux au Nouvel Empire, lorsque les dirigeants Hatchepsout , Aménophis III et Ramsès II décrivèrent dans les reliefs du temple leur propre conception et leur propre naissance, dans laquelle le dieu Amon est le père et la reine historique, la mère.
En affirmant que le roi est issu des dieux et a été créé délibérément par le dieu le plus important de l'époque, le récit donne un arrière-plan mythique au couronnement du roi, qui apparaît à côté de l'histoire de la naissance.
La connexion divine légitime le règne du roi et justifie son rôle d'intercesseur entre les dieux et les humains.
Des scènes similaires apparaissent dans de nombreux temples post-Nouvel Empire, mais cette fois, les événements qu’ils décrivent ne concernent que les dieux.
À cette époque, la plupart des temples étaient consacrés à une famille mythique de divinités, généralement un père, une mère et un fils.
Dans ces versions du récit, la naissance est celle du fils de chaque triade.
Chacun de ces enfants dieux est l'héritier du trône, qui restaurera la stabilité du pays.
Ce changement d'orientation du roi humain sur les dieux qui lui sont associés reflète un déclin du statut du pharaon aux dernières étapes de l'histoire égyptienne.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 18:59
6e - Le voyage du soleil
Les mouvements de Ra dans le ciel et la Duat ne sont pas pleinement décrits dans les sources égyptiennes, bien que des textes funéraires tels que Amduat , Book of Gates et Book of Caverns relatent la moitié du voyage nocturne sous forme de séquences de vignettes.
Ce voyage est la clé de la nature de Ra et de la subsistance de toute vie.
En voyageant dans le ciel, Ra apporte de la lumière à la terre, soutenant toutes les choses qui y vivent.
Il atteint son apogée à midi, puis vieillit et s'affaiblit à mesure qu'il avance vers le coucher du soleil.
Le soir, Ra prend la forme d'Atoum, le dieu créateur, le plus ancien de tous les mondes.
Selon les premiers textes égyptiens, à la fin de la journée, il recrache toutes les autres divinités qu’il dévore au lever du soleil.
Ici, ils représentent les étoiles, et l'histoire explique pourquoi elles sont visibles la nuit et apparemment absentes le jour.
Au coucher du soleil, Ra traverse l' akhet , l'horizon, à l'ouest.
Parfois, l’horizon est décrit comme une porte ou une porte menant à la Duat.
Dans d'autres cas, on dit que la déesse du ciel, Nout, avale le dieu soleil, de sorte que son voyage à travers la Duat est assimilé à un voyage à travers son corps.
Dans les textes funéraires, la Duat et ses divinités sont décrits dans des images élaborées, détaillées et très variées.
Ces images sont symboliques de la nature impressionnante et énigmatique de la Duat, où les dieux et les morts se renouvellent au contact des pouvoirs originaux de la création.
En effet, bien que les textes égyptiens évitent de le dire explicitement, l'entrée de Ra dans la Duat est considérée comme sa mort.
Certains thèmes apparaissent à plusieurs reprises dans les représentations du voyage.
Ra surmonte de nombreux obstacles dans son parcours, représentatifs de l'effort nécessaire pour maintenir Maat .
Le plus grand défi est l'opposition d' Apep , un dieu serpent qui représente l'aspect destructeur du désordre et qui menace de détruire le dieu soleil et de plonger la création dans le chaos.
Dans beaucoup de textes, Ra surmonte ces obstacles avec l'aide d'autres divinités qui voyagent avec lui ; ils représentent divers pouvoirs nécessaires au maintien de l'autorité de Ra.
Dans son passage, Ra apporte également de la lumière à la Duat, animant les morts bénis qui y habitent.
En revanche, ses ennemis, des personnes qui ont sapé Maat, sont tourmentés et jetés dans des fosses sombres ou des lacs de feu.
L'événement clé de ce voyage est la rencontre de Ra et Osiris.
Au Nouvel Empire, cet événement est devenu un symbole complexe de la conception égyptienne de la vie et du temps.
Osiris, relégué à la Duat, est comme un corps momifié dans sa tombe.
Ra, émouvant sans cesse, est comme le ba ou l'âme d'un humain décédé, qui peut voyager pendant la journée mais doit retourner dans son corps chaque nuit.
Quand Ra et Osiris se rencontrent, ils se fondent en un seul être.
Leur association reflète la vision égyptienne du temps comme un motif qui se répète continuellement, un membre (Osiris) étant toujours statique et l'autre (Ra) vivant dans un cycle constant.
Après s'être uni au pouvoir régénérateur d'Osiris, Ra poursuit son chemin avec une vitalité renouvelée.
Ce renouvellement rend possible l’émergence de Ra à l’aube, perçue comme la renaissance du soleil - exprimée par une métaphore dans laquelle Nout donne naissance à Ra après l’avoir avalée - et la répétition du premier lever du soleil au moment de création.
A ce moment, le dieu soleil levant engloutit à nouveau les étoiles, absorbant leur pouvoir.
Dans cet état revitalisé, Ra est décrit comme un enfant ou comme le dieu du scarabée Khepri , tous deux représentant la renaissance dans l'iconographie égyptienne.
Les mouvements de Ra dans le ciel et la Duat ne sont pas pleinement décrits dans les sources égyptiennes, bien que des textes funéraires tels que Amduat , Book of Gates et Book of Caverns relatent la moitié du voyage nocturne sous forme de séquences de vignettes.
Ce voyage est la clé de la nature de Ra et de la subsistance de toute vie.
En voyageant dans le ciel, Ra apporte de la lumière à la terre, soutenant toutes les choses qui y vivent.
Il atteint son apogée à midi, puis vieillit et s'affaiblit à mesure qu'il avance vers le coucher du soleil.
Le soir, Ra prend la forme d'Atoum, le dieu créateur, le plus ancien de tous les mondes.
Selon les premiers textes égyptiens, à la fin de la journée, il recrache toutes les autres divinités qu’il dévore au lever du soleil.
Ici, ils représentent les étoiles, et l'histoire explique pourquoi elles sont visibles la nuit et apparemment absentes le jour.
Au coucher du soleil, Ra traverse l' akhet , l'horizon, à l'ouest.
Parfois, l’horizon est décrit comme une porte ou une porte menant à la Duat.
Dans d'autres cas, on dit que la déesse du ciel, Nout, avale le dieu soleil, de sorte que son voyage à travers la Duat est assimilé à un voyage à travers son corps.
Dans les textes funéraires, la Duat et ses divinités sont décrits dans des images élaborées, détaillées et très variées.
Ces images sont symboliques de la nature impressionnante et énigmatique de la Duat, où les dieux et les morts se renouvellent au contact des pouvoirs originaux de la création.
En effet, bien que les textes égyptiens évitent de le dire explicitement, l'entrée de Ra dans la Duat est considérée comme sa mort.
Certains thèmes apparaissent à plusieurs reprises dans les représentations du voyage.
Ra surmonte de nombreux obstacles dans son parcours, représentatifs de l'effort nécessaire pour maintenir Maat .
Le plus grand défi est l'opposition d' Apep , un dieu serpent qui représente l'aspect destructeur du désordre et qui menace de détruire le dieu soleil et de plonger la création dans le chaos.
Dans beaucoup de textes, Ra surmonte ces obstacles avec l'aide d'autres divinités qui voyagent avec lui ; ils représentent divers pouvoirs nécessaires au maintien de l'autorité de Ra.
Dans son passage, Ra apporte également de la lumière à la Duat, animant les morts bénis qui y habitent.
En revanche, ses ennemis, des personnes qui ont sapé Maat, sont tourmentés et jetés dans des fosses sombres ou des lacs de feu.
L'événement clé de ce voyage est la rencontre de Ra et Osiris.
Au Nouvel Empire, cet événement est devenu un symbole complexe de la conception égyptienne de la vie et du temps.
Osiris, relégué à la Duat, est comme un corps momifié dans sa tombe.
Ra, émouvant sans cesse, est comme le ba ou l'âme d'un humain décédé, qui peut voyager pendant la journée mais doit retourner dans son corps chaque nuit.
Quand Ra et Osiris se rencontrent, ils se fondent en un seul être.
Leur association reflète la vision égyptienne du temps comme un motif qui se répète continuellement, un membre (Osiris) étant toujours statique et l'autre (Ra) vivant dans un cycle constant.
Après s'être uni au pouvoir régénérateur d'Osiris, Ra poursuit son chemin avec une vitalité renouvelée.
Ce renouvellement rend possible l’émergence de Ra à l’aube, perçue comme la renaissance du soleil - exprimée par une métaphore dans laquelle Nout donne naissance à Ra après l’avoir avalée - et la répétition du premier lever du soleil au moment de création.
A ce moment, le dieu soleil levant engloutit à nouveau les étoiles, absorbant leur pouvoir.
Dans cet état revitalisé, Ra est décrit comme un enfant ou comme le dieu du scarabée Khepri , tous deux représentant la renaissance dans l'iconographie égyptienne.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 19:08
6f - Fin de l'univers
Les textes égyptiens considèrent généralement la dissolution du monde comme une possibilité à éviter et, pour cette raison, ils ne la décrivent pas souvent en détail.
Cependant, de nombreux textes font allusion à l'idée que le monde, après d'innombrables cycles de renouveau, est destiné à prendre fin.
Cette fin est décrite dans un passage des Textes Coffin et plus explicite dans le Livre des Morts , dans lequel Atoum dit qu'il dissoudra un jour le monde ordonné et retrouvera son état primitif d'inertie dans les eaux du chaos.
Toutes les choses autres que le créateur cesseront d'exister, à l'exception d'Osiris, qui survivra avec lui.
Les détails de cette perspective eschatologique ne sont pas clairs, notamment le sort des morts associés à Osiris.
Pourtant , avec le dieu créateur et le dieu du renouveau ainsi que dans les eaux qui ont donné lieu au monde ordonné, il y a la possibilité d'une nouvelle création qui se pose de la même manière que l'ancienne.
Les textes égyptiens considèrent généralement la dissolution du monde comme une possibilité à éviter et, pour cette raison, ils ne la décrivent pas souvent en détail.
Cependant, de nombreux textes font allusion à l'idée que le monde, après d'innombrables cycles de renouveau, est destiné à prendre fin.
Cette fin est décrite dans un passage des Textes Coffin et plus explicite dans le Livre des Morts , dans lequel Atoum dit qu'il dissoudra un jour le monde ordonné et retrouvera son état primitif d'inertie dans les eaux du chaos.
Toutes les choses autres que le créateur cesseront d'exister, à l'exception d'Osiris, qui survivra avec lui.
Les détails de cette perspective eschatologique ne sont pas clairs, notamment le sort des morts associés à Osiris.
Pourtant , avec le dieu créateur et le dieu du renouveau ainsi que dans les eaux qui ont donné lieu au monde ordonné, il y a la possibilité d'une nouvelle création qui se pose de la même manière que l'ancienne.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 19:13
7 - Influence dans la culture égyptienne
7a - En religion
Seth et Horus soutiennent le pharaon.
Les dieux rivaux réconciliés représentent souvent l'unité de l'Égypte sous le règne de son roi.
Parce que les Égyptiens décrivaient rarement les idées théologiques de manière explicite, les idées implicites de la mythologie constituaient l'essentiel du fondement de la religion égyptienne.
Le but de la religion égyptienne était le maintien de la Maat et les concepts exprimés par les mythes étaient considérés comme essentiels à la Maat .
Les rituels de la religion égyptienne étaient censés rendre les événements mythiques et les concepts qu'ils représentaient réels une fois de plus, renouvelant ainsi le Maat .
On croyait que les rituels produisaient cet effet par la force du Heka , le même lien entre les domaines physique et divin qui avait permis la création originale.
Pou r cette raison, les rituels égyptiens comprenaient souvent des actions qui symbolisaient des événements mythiques.
Les rites des Temples incluaient la destruction des modèles représentant les dieux maléfiques comme Seth ou Apophis, des sorts m agiques privés appelés jusqu'à Isis pour guérir les malades comme elle l'a fait pour Horus, et les rites funéraires , tels que la cérémonie de l' ouverture de la bouche et les offrandes rituelles aux morts évoquaient le mythe de la résurrection d’Osiris.
Pourtant, les rituels impliquaient rarement, voire jamais, des reconstitutions dramatiques de mythes.
Il y avait des cas limites, comme une cérémonie faisant allusion au mythe d'Osiris dans lequel deux femmes ont assumé les rôles d'Isis et de Nephthys, mais les savants ne sont pas d'accord sur le point de savoir si ces performances forment des séquences d'événements.
Une grande partie du rituel égyptien était centrée sur des activités plus fondamentales telles que les offrandes aux dieux, les thèmes mythiques servant de fond idéologique plutôt que l'objet d'un rite.
Néanmoins, mythe et rituel se sont fortement influencés.
Les mythes pouvaient inspirer des rituels, comme la cérémonie avec Isis et Nephthys ; et les rituels qui n'avaient pas à l'origine une signification mythique pouvaient être réinterprétés comme en ayant une, comme dans le cas des cérémonies d'offrande, dans lesquelles la nourriture et d'autres objets donnés aux dieux ou aux morts étaient assimilés à l'Œil de Horus.
La royauté était un élément clé de la religion égyptienne, à travers le rôle du roi en tant que lien entre l'humanité et les dieux.
Les mythes expliquent le contexte de ce lien entre la royauté et la divinité.
Les mythes sur l'Enneade établissent le roi comme héritier de la lignée des dirigeants remontant au créateur ; le mythe de la naissance divine déclare que le roi est le fils et l'héritier d'un dieu ; et les mythes sur Osiris et Horus soulignent que la succession légitime au trône est essentielle au maintien de la Maat .
Ainsi, la mythologie a fourni la justification de la nature même du gouvernement égyptien.
7a - En religion
Seth et Horus soutiennent le pharaon.
Les dieux rivaux réconciliés représentent souvent l'unité de l'Égypte sous le règne de son roi.
Parce que les Égyptiens décrivaient rarement les idées théologiques de manière explicite, les idées implicites de la mythologie constituaient l'essentiel du fondement de la religion égyptienne.
Le but de la religion égyptienne était le maintien de la Maat et les concepts exprimés par les mythes étaient considérés comme essentiels à la Maat .
Les rituels de la religion égyptienne étaient censés rendre les événements mythiques et les concepts qu'ils représentaient réels une fois de plus, renouvelant ainsi le Maat .
On croyait que les rituels produisaient cet effet par la force du Heka , le même lien entre les domaines physique et divin qui avait permis la création originale.
Pou r cette raison, les rituels égyptiens comprenaient souvent des actions qui symbolisaient des événements mythiques.
Les rites des Temples incluaient la destruction des modèles représentant les dieux maléfiques comme Seth ou Apophis, des sorts m agiques privés appelés jusqu'à Isis pour guérir les malades comme elle l'a fait pour Horus, et les rites funéraires , tels que la cérémonie de l' ouverture de la bouche et les offrandes rituelles aux morts évoquaient le mythe de la résurrection d’Osiris.
Pourtant, les rituels impliquaient rarement, voire jamais, des reconstitutions dramatiques de mythes.
Il y avait des cas limites, comme une cérémonie faisant allusion au mythe d'Osiris dans lequel deux femmes ont assumé les rôles d'Isis et de Nephthys, mais les savants ne sont pas d'accord sur le point de savoir si ces performances forment des séquences d'événements.
Une grande partie du rituel égyptien était centrée sur des activités plus fondamentales telles que les offrandes aux dieux, les thèmes mythiques servant de fond idéologique plutôt que l'objet d'un rite.
Néanmoins, mythe et rituel se sont fortement influencés.
Les mythes pouvaient inspirer des rituels, comme la cérémonie avec Isis et Nephthys ; et les rituels qui n'avaient pas à l'origine une signification mythique pouvaient être réinterprétés comme en ayant une, comme dans le cas des cérémonies d'offrande, dans lesquelles la nourriture et d'autres objets donnés aux dieux ou aux morts étaient assimilés à l'Œil de Horus.
La royauté était un élément clé de la religion égyptienne, à travers le rôle du roi en tant que lien entre l'humanité et les dieux.
Les mythes expliquent le contexte de ce lien entre la royauté et la divinité.
Les mythes sur l'Enneade établissent le roi comme héritier de la lignée des dirigeants remontant au créateur ; le mythe de la naissance divine déclare que le roi est le fils et l'héritier d'un dieu ; et les mythes sur Osiris et Horus soulignent que la succession légitime au trône est essentielle au maintien de la Maat .
Ainsi, la mythologie a fourni la justification de la nature même du gouvernement égyptien.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 19:45
7b - Dans l'art
* Article principal : Art de l'Egypte ancienne
Les illustrations de dieux et d’événements mythiques apparaissent largement aux côtés de l’écriture religieuse dans les tombeaux, les temples et les textes funéraires. Les scènes mythologiques en oeuvre égyptienne sont rarement placées dans l' ordre comme un récit, mais des scènes individuelles, représentant en particulier la résurrection d'Osiris, apparaissent parfois dans l' art religieux.
Les allusions au mythe étaient très répandues dans l'art et l'architecture égyptiens.
Dans la conception du temple, le chemin central de l'axe du temple était assimilé au chemin du dieu-soleil dans le ciel, et le sanctuaire au bout du chemin représentait le lieu de création à partir duquel il était né.
La décoration du temple était remplie d'emblèmes solaires qui soulignaient cette relation.
De même, les couloirs des tombeaux étaient liés au voyage du dieu à travers la Duat et à la chambre funéraire avec le tombeau d'Osiris.
La pyramide , la plus connue de toutes les formes architecturales égyptiennes, peut avoir été inspirée par le symbolisme mythique, car elle représente le monticule de la création et le lever du soleil original, approprié pour un monument destiné à assurer la renaissance de son propriétaire après sa mort.
Les symboles de la tradition égyptienne étaient fréquemment réinterprétés, de sorte que la signification des symboles mythiques pouvait changer et se multiplier avec le temps, à l'instar des mythes eux-mêmes.
Des œuvres d'art plus ordinaires ont également été conçues pour évoquer des thèmes mythiques, comme les amulettes que les Égyptiens portaient habituellement pour invoquer des pouvoirs divins.
L' œil d'Horus , par exemple, était une forme très courante d' amulettes protectrices, car il représentait le bien-être d'Horus après la restauration de son œil perdu.
Les amulettes en forme de scarabée symbolisaient la régénération de la vie, faisant référence au dieu Khepri , la forme que le dieu soleil était censé prendre à l'aube;
* Article principal : Art de l'Egypte ancienne
Les illustrations de dieux et d’événements mythiques apparaissent largement aux côtés de l’écriture religieuse dans les tombeaux, les temples et les textes funéraires. Les scènes mythologiques en oeuvre égyptienne sont rarement placées dans l' ordre comme un récit, mais des scènes individuelles, représentant en particulier la résurrection d'Osiris, apparaissent parfois dans l' art religieux.
Les allusions au mythe étaient très répandues dans l'art et l'architecture égyptiens.
Dans la conception du temple, le chemin central de l'axe du temple était assimilé au chemin du dieu-soleil dans le ciel, et le sanctuaire au bout du chemin représentait le lieu de création à partir duquel il était né.
La décoration du temple était remplie d'emblèmes solaires qui soulignaient cette relation.
De même, les couloirs des tombeaux étaient liés au voyage du dieu à travers la Duat et à la chambre funéraire avec le tombeau d'Osiris.
La pyramide , la plus connue de toutes les formes architecturales égyptiennes, peut avoir été inspirée par le symbolisme mythique, car elle représente le monticule de la création et le lever du soleil original, approprié pour un monument destiné à assurer la renaissance de son propriétaire après sa mort.
Les symboles de la tradition égyptienne étaient fréquemment réinterprétés, de sorte que la signification des symboles mythiques pouvait changer et se multiplier avec le temps, à l'instar des mythes eux-mêmes.
Des œuvres d'art plus ordinaires ont également été conçues pour évoquer des thèmes mythiques, comme les amulettes que les Égyptiens portaient habituellement pour invoquer des pouvoirs divins.
L' œil d'Horus , par exemple, était une forme très courante d' amulettes protectrices, car il représentait le bien-être d'Horus après la restauration de son œil perdu.
Les amulettes en forme de scarabée symbolisaient la régénération de la vie, faisant référence au dieu Khepri , la forme que le dieu soleil était censé prendre à l'aube;
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 19:51
7c - Dans la littérature
Les thèmes et les motifs de la mythologie apparaissent fréquemment dans la littérature égyptienne, même en dehors des écrits religieux.
Un premier texte d'instruction , " L'enseignement pour le roi Merykara " du Moyen Empire, contient une brève référence à un mythe quelconque, peut-être la destruction de l'humanité.
La toute première nouvelle égyptienne connue, "Le récit du marin naufragé ", intègre des idées sur les dieux et la dissolution éventuelle du monde dans une histoire qui se déroule dans le passé.
Certaines histoires plus récentes reprennent une grande partie de leur intrigue dans des événements mythiques : «Le conte des deux frères » adapte des parties du mythe d'Osiris en une histoire fantastique sur des gens ordinaires et « L'aveuglement de la vérité par le mensonge » transforme le conflit entre Horus et Seth en une allégorie.
Un fragment d'un texte sur les actions d'Horus et de Seth remonte au Moyen Empire, suggérant que des histoires sur les dieux sont apparues à cette époque.
Plusieurs textes de ce type sont connus depuis le Nouvel Empire et de nombreux autres ont été écrits aux époques tardive et gréco-romaine.
Bien que ces textes soient plus clairement dérivés des mythes que ceux mentionnés ci-dessus, ils les adaptent toujours à des fins non religieuses.
" The Contendings of Horus and Seth ", du Nouvel Empire, raconte l'histoire du conflit entre les deux dieux, souvent avec un ton humoristique et apparemment irrévérencieux.
Le "Mythe de l'oeil du soleil" de l'époque romaine incorpore des fables dans un récit d'encadrement tiré du mythe.
Les objectifs de la fiction écrite pouvaient également affecter les récits dans les textes magiques, comme dans le récit du Nouvel Empire " Isis, le fils de la femme riche et la femme du pêcheur ", qui véhicule un message moral sans rapport avec son but magique.
La variété des façons dont ces histoires traitent de la mythologie démontre le large éventail de buts que le mythe pouvait servir dans la culture égyptienne.
Les thèmes et les motifs de la mythologie apparaissent fréquemment dans la littérature égyptienne, même en dehors des écrits religieux.
Un premier texte d'instruction , " L'enseignement pour le roi Merykara " du Moyen Empire, contient une brève référence à un mythe quelconque, peut-être la destruction de l'humanité.
La toute première nouvelle égyptienne connue, "Le récit du marin naufragé ", intègre des idées sur les dieux et la dissolution éventuelle du monde dans une histoire qui se déroule dans le passé.
Certaines histoires plus récentes reprennent une grande partie de leur intrigue dans des événements mythiques : «Le conte des deux frères » adapte des parties du mythe d'Osiris en une histoire fantastique sur des gens ordinaires et « L'aveuglement de la vérité par le mensonge » transforme le conflit entre Horus et Seth en une allégorie.
Un fragment d'un texte sur les actions d'Horus et de Seth remonte au Moyen Empire, suggérant que des histoires sur les dieux sont apparues à cette époque.
Plusieurs textes de ce type sont connus depuis le Nouvel Empire et de nombreux autres ont été écrits aux époques tardive et gréco-romaine.
Bien que ces textes soient plus clairement dérivés des mythes que ceux mentionnés ci-dessus, ils les adaptent toujours à des fins non religieuses.
" The Contendings of Horus and Seth ", du Nouvel Empire, raconte l'histoire du conflit entre les deux dieux, souvent avec un ton humoristique et apparemment irrévérencieux.
Le "Mythe de l'oeil du soleil" de l'époque romaine incorpore des fables dans un récit d'encadrement tiré du mythe.
Les objectifs de la fiction écrite pouvaient également affecter les récits dans les textes magiques, comme dans le récit du Nouvel Empire " Isis, le fils de la femme riche et la femme du pêcheur ", qui véhicule un message moral sans rapport avec son but magique.
La variété des façons dont ces histoires traitent de la mythologie démontre le large éventail de buts que le mythe pouvait servir dans la culture égyptienne.
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Re: MYTHOLOGIE EGYPTIENNE
par ddchampo Mer 16 Oct - 19:58
Voir aussi :
- Index des articles sur la mythologie égyptienne
https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&rurl=translate.google.fr&sl=auto&sp=nmt4&tl=fr&u=https://en.m.wikipedia.org/wiki/Index_of_Egyptian_mythology_articles&xid=17259,15700021,15700186,15700191,15700256,15700259,15700262,15700265,15700271&usg=ALkJrhgsQu7uIWC2BSm2hXtitOqexSHRNQ
- Index des articles sur la mythologie égyptienne
https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&rurl=translate.google.fr&sl=auto&sp=nmt4&tl=fr&u=https://en.m.wikipedia.org/wiki/Index_of_Egyptian_mythology_articles&xid=17259,15700021,15700186,15700191,15700256,15700259,15700262,15700265,15700271&usg=ALkJrhgsQu7uIWC2BSm2hXtitOqexSHRNQ
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